Saga historique & familiale

La pâtissière de Long Island • Sylvia Lott

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Ce roman était une des parutions du mois de mai que j’avais le plus envie de lire. Sa couverture rose m’attirait beaucoup et, après lecture de son résumé, j’ai su que ce roman allait me plaire et que la vie de Marie m’emmènerait voyager. Je ne m’étais pas trompée.

résumé

Au début des années 1930, la jeune Marie est forcée de quitter sa Frise natale et est envoyée par son père, opposé à sa relation avec un protestant, auprès de ses frères installés à New York. Après un temps d’adaptation difficile, elle entreprend de conquérir la ville grâce à une recette de cheesecake qu’elle adapte avec les ingrédients locaux. Soixante-dix ans plus tard, Rona, sa petite nièce est en pleine crise professionnelle et personnelle lorsqu’elle lui rend visite. Marie lui raconte alors l’histoire de sa vie et lui confie avant son retour la recette du fameux cheesecake lui offrant ainsi la possibilité d’un nouveau départ.

ce que j'en pene

En ouvrant La pâtissière de Long Island, j’avais envie d’un voyage. Un long voyage dans le temps et dans l’espace. L’ambiance chaleureuse, intergénérationnelle de ce roman m’a aussitôt plu. L’histoire de Marie promettait de belles surprises et je n’attendais que de me laisser bercer par sa vie.

En quittant sa Frise natale, Marie n’imagine pas un seul instant qu’elle peut trouver le bonheur en Amérique. Pourtant, au fil du récit et de ses confidences à sa petite-nièce, Rona, on découvre doucement jusqu’à quel point sa vie a été merveilleuse et heureuse malgré les choix qu’elle a été forcée de faire. En confrontant les deux époques de ces deux héroïnes, Sylvia Lott balaie des décennies d’histoire : de la Frise orientale des années 30 jusqu’à aujourd’hui.

Ces derniers temps, il arrive de plus en plus souvent que des souvenirs oubliés refassent surface. C’est comme si quelqu’un fouillait dans un grenier avec une lampe.

Marie est une femme forte, son caractère n’a d’égal que son courage. Loin de son premier amour, un jeune instituteur qu’elle a du quitter, Marie va vivre des moments de solitude et de chagrin avant de s’autoriser à vivre pleinement son expérience américaine. Elle va, petit à petit, élever sa réputation de maîtresse du cheesecake, ce gâteau dont elle ne dévoilera jamais la recette mais qui deviendra terriblement célèbre pour rendre les gens heureux. C’est le plus de ce roman, le petit atout gourmand qui charme.

Je veux te dire une chose : les rêves échouent par le doute, pas par l’erreur. Si cela ne marche pas immédiatement, alors contente-toi d’essayer jusqu’à ce que cela fonctionne. Parfois, cela ne tient qu’à un détail. N’aie pas peur des erreurs !

Ce roman évoque avec brio le déracinement des émigrés venus d’ailleurs qui s’installent aux Etats-Unis, le rêve américain qui a fait fureur dans les années 30. Beaucoup de personnes originaires des pays de l’Est fuyait leur pays en quête du bonheur et de l’épanouissement que promettait ce pays à l’époque. L’amour, la puissance de celui-ci mais aussi la désillusion sont également des thèmes centraux de ce joli roman. Sylvia Lott aborde la question des choix, de l’absence de choix. Marie serait-elle devenue qui elle est si elle avait eu le choix de partir ?

separateur-livre

Un agréable moment passé en compagnie de Marie, Rona et leur famille. Malgré quelques longueurs et répétitions, je me suis offert un moment de détente en partageant leurs histoires. Le secret de ce cheesecake m’aura emportée au cœur d’une belle histoire identitaire et romantique.

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