J’ai lu La bibliothèque des cœurs cabossés au mois de mai, lorsqu’il est sorti au format poche et en même temps que la sortie aux éditions Denoël du dernier roman de Katarina Bivald, Le jour où Anita envoya tout balader. Bien que je n’aie pas un souvenir merveilleux du premier, j’ai voulu retenter avec l’histoire d’Anita, qui m’a davantage plu et dans laquelle j’ai aimé me plonger.
Anita a 38 ans et élève seule sa fille Emma qui a 18 ans et décide un beau jour de partir faire ses études loin de sa mère. Anita ressent un grand vide, elle a beaucoup de temps libre, les week-ends sont tristes. Elle se souvient de ses 18 ans et des trois vœux qu’elle avait faits : avoir une moto, avoir une maison et être indépendante. Elle est indépendante, certes, mais pour ce qui est des deux autres vœux… Elle décide de passer son permis moto, encouragée par ses deux bonnes copines… et par le physique irrésistible de Lukas, le moniteur de l’auto-école. Peu à peu, Anita va en apprendre beaucoup plus sur elle, sa fille et sa mère, tout en partageant fous-rires et soirées un peu arrosées avec ses copines.
J’avoue avoir ouvert ce livre avec beaucoup d’appréhension, pour finalement découvrir que Katarina Bivald est une pro de la littérature feel-good. Même si je n’avais pas particulièrement passé un bon moment avec son premier roman, j’ai, ici, adoré suivre Anita dans sa vie de quarantenaire. L’univers est différent, l’atmosphère aussi et les aventures de son héroïne encore plus.
Seule après le départ de sa fille, au cœur d’une petite ville suédoise dont on ignore totalement la localisation, ses copines lui font rapidement remarqué qu’Anita « n’a pas de vie » et cela va pousser cette dernière à se trouver des occupations, notamment apprendre à faire de la moto et bien sûr, tomber sous le charme du beau moniteur d’auto-école…
Anita est une personne très attachante, elle m’a paru aussitôt vulnérable et en même temps capable de grande chose avec un petit coup de pouce. C’est le cas lorsqu’elle se met à organiser la Journée de la Ville, une journée qui lui rappelle de bons moments passés avec sa fille. Cependant, il n’y a pas qu’Anita. L’auteure a pris soin de donné vie et histoire à chacun des personnages secondaires qui gravitent autour d’Anita. C’est ainsi qu’on découvre la vie de Pia, de Nesrin, ses deux acolytes d’Extra-Market, qui aussi loufoques et gentille que notre héroïne.
Ce roman est tout simplement empreint d’un optimisme à toute épreuve, une bouffée de bonheur qui se dévore tout doucement. J’ai aimé l’atmosphère qui se dégageait de ce roman. Je n’ai peut-être pas 38 ans mais il est facile de s’identifier à Anita et d’être touchée par son histoire, malgré la touche humoristique que Katarina Bivald prend soin de donner.
Un roman feel-good, idéal pour se vider l’esprit. On suit les aventures d’Anita, quarantenaire à un tournant de sa vie. Entre chaque réplique, humour et tendresse se mêle pour former une histoire attachante et très agréable à lire.
Oh super, j’avais beaucoup aimé la Bibliothèque des Coeurs Cabossés, et celui-ci est dans ma PAL. J’attends le « bon moment » pour l’ouvrir. Ton blog est très joli !
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J’ai largement préféré l’histoire d’Anita à la Bibliothèque des Cœurs Cabossés 🙂 bien meilleur je trouve !
Je te remercie 🙂
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celui-ci me tente bien également !!
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