Feel-good book

Les amoureux de l’Hôtel Montini • Mark Lamprell

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J’aime beaucoup les romans feel-good, agrémenté de petites romances douces. Les amoureux de l’Hôtel Montini avait tout de ce genre de roman et avait donc tout pour me plaire, cependant j’ai été un peu déçue par la tournure qu’il prenait par moment…

résumé

La jeune Alice a décidé de passer seule quelques jours à Rome avant d’épouser son petit ami qui est plus le choix de ses parents que le sien. Dès l’aéroport elle rencontre un groupe de jeunes Anglais, en vacances en Italie, dont un, August, la convainc de passer quelques heures à visiter la ville avec lui. Ces heures, les plus intenses qu’Alice, timide et réservée, a jamais passées, bouleversent le plan d’une vie si soigneusement élaboré. Meg et Alec se sont rencontrés à Rome il y a presque 20 ans. Depuis, leur amour s’est étiolé et ils sont à couteaux tirés la plupart du temps. Ce voyage à Rome, officiellement pour trouver le fournisseur du carrelage sur le sol de leur chambre d’hôtel d’antan que Meg veut absolument utiliser dans la rénovation de leur maison, est aussi l’ultime tentative de raviver une passion ensevelie sous le poids de la vie quotidienne. Mais n’est-il pas trop tard ? Constance et Lizzie, belles-sœurs et complices depuis des décennies, sont à Rome pour honorer la dernière volonté de Henry, le mari de Constance et frère de Lizzie récemment décédé : disperser ses cendres dans la ville éternelle. Mais Lizzie ignore tout du terrible doute qui a poussé Constance à revenir dans la ville où elle a rencontré l’amour de sa vie il y a plus d’un demi-siècle.

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Au premier abord, la couverture de ce roman attire l’œil. N’est-elle pas belle ? On peut penser aussitôt que c’est un roman excellent pour la Saint-Valentin, qu’il va être léger et romantique, agréable à lire et sans prise de tête. Et il l’est ! Mais il ne m’a pas toujours convaincue…

Trois histoires qui paraissent n’avoir aucun lien entre elle débutent à Rome, ville italienne qui fait rêver. Chacune de ces histoires apportent son lot de drames, son lot de problèmes. Que ce soit Alice, Meg ou Constance, chacune de ces trois femmes débarque dans un but précis et compte bien rester dans la Ville éternelle jusqu’à ce qu’il soit atteint. Si leurs histoires sont différentes, elles n’en sont pas moins touchantes et je me suis beaucoup attachée à Constance, plus qu’à Meg ou Alice.

Ces histoires ont pour cadre une ville dans laquelle je ne suis jamais allée mais j’ai eu la sensation d’y être. A travers les rues, les places et grâce au plan dessiné dans la première page du roman, j’ai pu me balader au rythme des promenades de Lizzie et Constance ; des découvertes d’Alice ou des mésaventures de Meg et Alec. C’est un roman très bien documenté, autant sur l’histoire de Rome que sur sa géographie et ses petits recoins. Ce « trop documenté » a pourtant parfois eu raison de ma concentration et je me suis quelques fois sentie en retrait vis-à-vis des trois histoires.

Les thèmes abordés par l’auteur m’ont pourtant plu même si je trouve qu’ils ont été peu exploités. Constance et Lizzie sont deux vieilles dames qui reviennent sur les traces d’un amour et d’un frère, chercher le deuil et l’acceptation que l’être aimé a disparu. Alice est une femme dont la confiance a été ébranlé à de nombreuses reprises par une mère castratrice et qui a le sentiment de décevoir chaque personne qu’elle rencontre. Sa quête d’identité et d’émancipation m’a beaucoup plu malgré son caractère, que j’ai eu du mal à cerner. Quant à Meg, cette femme autoritaire, toujours en train d’essayer d’impressionner les autres au point de délaisser son mari, m’a fortement déplu, même si on sent qu’elle souffre de cette situation.

L’idée d’intégrer un personne central imaginaire qui lie les trois histoires m’a pourtant semblée être trop fantastique et j’y suis restée hermétique. Les coups de foudre instantanés et les amours qui renaissent de leurs cendres aussi vite que leurs ombres m’ont aussi laissé de marbre…

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Un roman léger, frais, drôle qui dévoile trois histoires atypiques, bien différentes les unes des autres grâce à la richesse des personnages présentés. Une histoire qui m’a cependant déçue et lassée par moment et qui, même si elle m’a fait passer un bon moment de lecture, ne restera pas longtemps dans ma mémoire.

ni bon ni mauvais

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10 commentaires sur “Les amoureux de l’Hôtel Montini • Mark Lamprell

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