J’ai découvert Carole Maurel avec la bande-dessinée Collaboration Horizontale. Son nom m’avait attiré sur la couverture d’Écumes mais c’est également le côté personnel de l’histoire d’Ingrid Chabbert qui m’avait rendue curieuse.
Elles s’aiment et après des années d’attente, d’espoir et de désespoir, un bébé est annoncé. Mais la grossesse est compliquée et le pire arrive. Elles vont devoir se reconstruire et lutter contre la douleur. L’amour, l’évasion sur les terres de leur enfant disparu et les carnets qui se remplissent vont les aider à sortir la tête hors de l’eau, loin des Écumes.
Premier élément frappant de cette bande-dessinée, c’est le côté « autobiographique » si on peut l’appeler comme cela. Ingrid Chabbert a choisi de traiter les événements qui se déroulent d’un point de vue assez personnel puisqu’elle affirme que l’histoire qu’elle raconte est vraie, qu’elle raconte son histoire personnelle. Peut-on parler d’exutoire ? A travers des scènes de la vie quotidienne, on suit donc l’histoire de ces deux femmes qui ont ce désir profond et sincère d’être mères.
Écumes évoque des sujets lourds, dramatiques sans jamais tomber dans le pathos. Parfois peu exprimées tout haut, jamais criées sur tous les toits, souvent taboues, les fausses couches touchent malgré tout entre 15 et 25% des femmes. Un événement qui est très certainement traumatisant, bouleversant, dont on peut que difficilement se remettre puisqu’il signifie la perte de son bébé. Pour les personnages d’Ingrid Chabbert et Carole Maurel, c’est le deuil de cet enfant qu’elles ont tant désiré mais perdu qu’il faut faire.
Les couleurs des planches vont nous aiguiller tout au long de l’histoire sur ces moments de leur vie, sur leurs sentiments, leurs émotions : joie, tristesse et chagrin, doute et inquiétude, peur. Etape par étape, on découvre leur envie d’être mère, la grossesse, le drame et l’après, la reconstruction. Malgré les épreuves, jamais leur amour ne perdra de sa force et c’est que j’ai aimé. S’aimer dans l’adversité, dans les obstacles, s’épauler sans s’oppresser, c’est ce que cette bande-dessinée traduit merveilleusement bien.
Une bande-dessinée qui traite de la perte d’un enfant, du parcours de deuil et des souffrances physiques et psychologiques que cela engendre. Une réussite qui allie couleurs et émotions tout au long des planches.
Cette BD est vraiment superbe!
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Oh oui ❤
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Cette BD pourrait franchement me plaire : le sujet, le rendu visuel attirent ma curiosité ! Merci pour cette belle chronique.
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Oh je l’ai déjà aperçue cette BD, il y a de cela plusieurs mois, mais je ne me rappelle plus où !
En tout cas je suis contente d’en voir une chronique 🙂 Je vais l’ajouter à ma liste, tiens, puisque ce n’était pas encore fait x)
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Tu as bien raison ! 🙂
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C’est très émouvant et les dessins sont magnifiques 🙂
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Elle a l’air magnifique cette BD !
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Elle l’est, vraiment. Autant dans ce qu’elle dégage que dans les dessins 🙂
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Coucou, j’avais déjà lu la chronique de Fiona qui m’avait déjà confirmé que cette bd devait être très touchante. Pour l’instant je ne me sens pas le courage de la lire car elle me concerne un peu trop près, mais un jour c’est sûre je m’y plongerai. Les dessins sont très jolis en plus. Bisous
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Elle est vraiment abordée avec tendresse et c’est ce qui en fait une bande-dessinée touchante 🙂 Je te comprends, j’espère que tu l’aimeras quand tu t’en sentiras la force.
Bisous.
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Une Bd que j’avais beaucoup aimée moi aussi ❤
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Oh oui elle est toute en tendresse ❤
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