Action/aventures·Films

Pirates des Caraïbes, la vengeance de Salazar

Depuis les premiers films, je suis une fervente amatrice de Jack Sparrow malgré le fait que je ne sois pas une amatrice des gros blockbusters. Le cinquième opus est sorti fin mai et je me suis rapidement faufilée dans une salle pour le découvrir avant sa sortie d’affiche.

Les temps sont durs pour le Capitaine Jack, et le destin semble même vouloir s’acharner lorsqu’un redoutable équipage fantôme mené par son vieil ennemi, le terrifiant Capitaine Salazar, s’échappe du Triangle du Diable pour anéantir tous les flibustiers écumant les flots… Sparrow compris ! Le seul espoir de survie du Capitaine Jack est de retrouver le légendaire Trident de Poséidon, qui donne à celui qui le détient tout pouvoir sur les mers et les océans. Mais pour cela, il doit forger une alliance précaire avec Carina Smyth, une astronome aussi belle que brillante, et Henry, un jeune marin de la Royal Navy au caractère bien trempé. À la barre du Dying Gull, un minable petit rafiot, Sparrow va tout entreprendre pour contrer ses revers de fortune, mais aussi sauver sa vie face au plus implacable ennemi qu’il ait jamais eu à affronter…

Presque quinze ans sont passés depuis la sortie de La Malédiction du Black Pearl, premier volet de la célèbre saga Pirates des Caraïbes. Ce premier film marquait l’apparition de Jack Sparrow, pirate plus attaché à sa bouteille de rhum qu’à son équipage, qui depuis n’a eu de cesse de dégringoler presque lamentablement. La difficulté reposait, dans ce cinquième volet, sur le fait de se renouveler et la présence de deux nouveaux réalisateurs n’était sans doute pas anodine. Gore Verbinski, réalisateur des trois premiers volets avaient fait fort en trouvant l’équilibre parfait pour ne pas reproduire les scénarios entre La Malédiction du Black Pearl, Le Secret du Coffre maudit et Jusqu’au bout du monde. Trois films qui s’enchaînait logiquement et l’histoire aurait certainement dû s’arrêter là. Quatre ans après le troisième, La Fontaine de Jouvence faisait l’affiche et était clairement une déception à mes yeux… Qu’en est-il de ce cinquième opus ?

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Concernant ce cinquième opus, certaines choses demeurent vis-à-vis des premiers films : Jack Sparrow, un accro de la bouteille, maître dans l’art de se mettre dans des situations rocambolesques mais également maître pour s’en sortir ! Le tout dans jamais avoir une seule égratignure. En réfléchissant, c’est d’ailleurs visible mais plus les films passent, plus Jack boit. En même temps, plus les films passent, plus les ennuis deviennent gros.

Dans La Vengeance de Salazar, on rencontre un méchant assez surprenant qui donne du pep’s à ce film pourtant long à démarrer, alors qu’il est le film le plus court de la saga. Un personnage « mort » qui vogue uniquement sur les mers étroitement lié au compas dont Jack ne se sépare jamais. Le lien m’a beaucoup plu, je l’ai trouvé audacieux et nouveau. Deux nouveaux héros font également leur apparition et remplace à leur manière Will et Elizabeth. Il s’agit d’ailleurs pour le premier d’Henri Turner, fils des deux célèbres protagonistes, et de Carina, fille d’un célèbre pirate dont je tairais volontairement le nom pour conserver le suspens. S’ils sont jeunes, solides, intrépides, ils m’ont, tout au long du film, rappelé à quel point Jack avait pris un coup de vieux.

Aspects positifs du film, on retrouve des têtes familières qui sont autant la marque de fabrique de la saga : Gibbs, Barbosa et le come-back de Will et Elizabeth. On en apprend également davantage sur la jeunesse de Sparrow et sur ces débuts en tant que pirate. Les quelques points positifs de ce film n’ont, à mes yeux, pas réussi à équilibrer ce film trop inégal sur la longueur. Les effets spéciaux sont à couper le souffle et la course poursuite entre pirates est rythmée mais j’ai eu le sentiment que beaucoup d’éléments resurgissaient des anciens films pour rééquilibrer un scénario instable et pauvre.

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