Carnet de voyage • Venise

Au début du mois d’août, j’ai entamé un petit périple d’une dizaine de jours en Italie avec mon chéri. Périple qui débutait par deux jours à Venise et que j’ai retranscrit dans un article vous présentant nos visites et impressions, ainsi que les quartiers que nous avons aimé.

Jour 1 :

Santa Croce, San Marco et Murano

Ne partant que deux jours à Venise, il a fallu condenser les visites pour pouvoir également profiter de flâneries dans les différents quartiers. Car, à mes yeux, il n’y a pas meilleur façon de découvrir l’ambiance d’une ville qu’en la traversant de rue en rue, qu’en s’enfonçant dans des petits quartiers sans trop savoir où l’on va déboucher.

C’était le programme de cette première journée avec pour objectif de se rendre Place Saint-Marc pour visiter la Basilique et le Palais des Doges. Pour ceci, j’ai traversé le quartier de San Polo et Santa Croce, dans lequel on trouve quelques jolies églises et beaucoup de ruelles desservies par les célèbres ponts qui enjambe les canaux. C’est également le quartier du marché du Rialto.

 

 

 

Après cette exploration matinale, la place Saint-Marc s’est enfin dévoilée sous nos yeux. La période estivale amenait des touristes, la surprise a pourtant été au rendez-vous en voyant à quel point la place était noire de monde. Sur la place, on trouve le Campanile qui se dresse fièrement, la Basilique Saint-Marc et plus près du grand canal, le Palais des Doges.

 

 

Nous avons visité la Basilique, l’entrée étant gratuite même à l’intérieur de la basilique, de nombreux points d’accès sont payants, notamment le Trésor, le Sarcophage de Saint-Marc et le Palais d’Oro. La file indienne sous le soleil qui serpente peut rapidement décourager mais la visite vaut vraiment le coup, l’intérieur étant sombre mais très beau à voir.

Quant au Palais des Doges, ancien palais du gouvernement vénitien, c’est surement l’une des visites que j’ai préféré. Le palais est beau, la visite sympathique puisqu’on déambule dans les différentes salles. C’est à travers cette visite qu’on traverse le célèbre Pont des Soupirs.

La faim se faisant sentir, nous nous sommes ensuite enfoncés dans les ruelles pour trouver un petit restaurant ou fast-food. C’est là que nous avons découvert Rossopomodoro, une chaine de restauration de pizza (Calle larga San Marco 404). Les pizzas sont préparés sous vos yeux, les ingrédients sont frais et c’était un délice que je recommande !

L’après-midi, nous avons décidé de rejoindre l’autre côté de l’île de Venise pour prendre le vaporreto et aller visiter l’île de Murano, souhaitant nous éloigner le plus possible de la foule du quartier San Marco.

 

L’île est réputée pour ses souffleurs de verre et les ruelles bordées de canaux sont truffées de petites boutiques artisanales. Souvenirs, bijoux, figurines animales ou vaisselle, on peut y faire son marché et sa décoration.

 

La journée s’est terminée sur cette petite déception, l’île n’étant pas aussi jolie que ce à quoi on s’attendait. On est rentrée par le quartier de Cannaregio, que nous avions prévu au programme de notre visite du lendemain, longeant ainsi le grand canal jusqu’à la Piazzale Roma.

 

Jour 2 :

Cannaregio, Burano et Castello

Deuxième journée condensée, aussitôt arrivés Piazzale Roma, nous avons longé les canaux en sens inverse pour rejoindre le Ghetto Juif dans Cannaregio. C’est un quartier qui me tenait particulièrement à cœur étant donné ma passion pour l’histoire. Étonnamment désert, il m’a donné l’impression d’être ignoré par les touristes.

 

Une fois terminée notre exploration de ce quartier tranquille, on a rejoint Fondamente Nove pour prendre le vaporreto et aller sur l’île de Burano, qui est à une heure environ en bateau. Cette île a été un véritable coup de cœur. Les façades sont colorées, les rues animées et l’ambiance joyeuse et festive : c’est un régal de se perdre dans les ruelles.

 

La Biennale de Venise tombant cette année, j’avais envie de voir les petites expositions qui se trouvaient dans le Parc de Rimembranze puis de remonter voir l’Arsenal. Ce quartier était également calme et déserté par les nombreux touristes, ce qui est très agréable pour déambuler et se reposer, loin des foules. Idéal pour notre dernière visite de la journée.

 

Venise n’est malheureusement pas une ville qui m’a séduite… Elle est belle, je ne peux le nier mais les canaux sont encombrés, les ruelles sales et je n’ai absolument pas retrouvé le charme dont tout le monde parle. A mes yeux, elle n’est pas apparue comme romantique mais comme une ville simple, qui a perdu de son charme par son attrait touristique.

Publicité