Feel-good book

L’atelier des souvenirs • Anne Idoux-Thivet

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Un grand merci aux éditions Michel Lafon pour l’envoi de ce roman. Intergénérationnel et ateliers d’écriture, un mélange parfait pour le lecteur inconditionnel.

résumé

Alice végète depuis trois ans dans le déprimant état de chômeuse surdiplômée, quand elle a l’idée d’animer des ateliers d’écriture dans des maisons de retraite. Suzanne, Germaine, Jeanne, Elisabeth, Georges, Lucien… : les anciens dont elle croise la route sont tous plus attachants les uns que les autres. Au fil des séances d’écriture, les retraités dévoilent des bribes de leur passé tout en complotant pour influer sur l’avenir d’Alice. Un roman sur la solitude et la nostalgie. Sur l’amitié, la tendresse et l’amour, aussi…

ce que j'en pene

Commencer un roman qu’on sait d’avance feel-good et agréable, ce n’est que du bonheur. Pouvoir se lover au creux des pages, découvrir une histoire toute simple et sensible. C’était ce que j’attendais de L’atelier des souvenirs. Grâce à l’animation de temps d’écriture, la jeune Alice va rencontrer des personnages hauts en couleur : Germaine, Suzanne, Pierre, Lucien, Elisabeth et tant d’autres. Leurs points communs : ils vivent tous en maison de retraite.

Sous couvert de romantisme et de douceur, ce roman permet de mettre en lumière des sujets bien plus profonds que ce qu’il parait, notamment la vieillesse, la fin de vie, la solitude, la maladie et le deuil. Pourtant, malgré des thématiques lourdes, l’auteure ne tombe jamais dans la caricature. Elle nous offre même une vision plutôt positive et réconfortante de ce troisième âge. Ces petits vieux sont attachants et touchants. L’atelier d’écriture va leur permettre de se replonger dans leurs souvenirs et le roman se construit à partir de leurs écrits, en alternant le passé et le présent.

Leurs différentes histoires et leurs vécus ont su me m’émouvoir, ces souvenirs vont être vecteurs de la relation intergénérationnelle qui va se créer avec les enfants de l’école et, du fait de mon orientation professionnelle, ce sont des éléments qui savent me toucher. Cependant, malgré ces bons aspects, quelques éléments m’ont dérangée et gênée. Le personnage d’Alice m’a semblé insipide et fade. Elle est certes le lien entre les petits vieux et l’atelier d’écriture, mais son histoire ne m’a pas paru comme essentielle. L’intrigue est mièvre et n’a pas su m’émouvoir comme je l’aurais souhaité.

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Une lecture agréable et feel-good qui permet une plongée dans les souvenirs de personnes âgées attachantes et délicates. Pourtant, plusieurs aspects de l’histoire m’ont dérangée et notamment le peu de profondeur donné aux personnages.

à découvrir

5 commentaires sur “L’atelier des souvenirs • Anne Idoux-Thivet

  1. J’ai eu un peu de mal à qualifier cette lecture de feel-good. Elle est pleine de bons sentiments et en effet la fin est feel-good, après de la à la définir comme un vrai roman qui fait du bien. Je pense que j’ai du mal avec le terme feel-good. J’ai aimé la façon dont a été traité le sujet inter-génération, et beaucoup des personnages sont attachants.
    Ps: Je me suis permise de mettre un lien vers ta chronique sur le blog. ^^ A bientôt

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    1. Je comprends tout à fait, je l’ai classé dans cette catégorie car justement l’idée du « feel-good » pour moi, c’est une lecture dans laquelle je me suis sentie bien mais je sais qu’on a toutes nos différences de point de vue concernant ce terme ^^
      Un grand merci pour ton lien ❤

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