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Parutions littéraires • Mars 2019

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Ce mois de mars s’annonce riche en excellentes découvertes. Depuis le début de l’année, mes repérages sont nombreux tant j’ai envie de découvrir les parutions annoncées. 

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• 6 mars •

La cerise sur le gâteau d’Aurélie Valognes (Mazarine)

Brigitte, une jeune retraitée, profite pleinement de sa nouvelle liberté en multipliant les activités. Pourtant, l’harmonie de son quotidien est bientôt troublée par Bernard, son mari, bourreau de travail qui, à 61 ans, vient d’être mis à la retraite contre son gré. A ce sérieux désagrément, s’ajoutent la présence de voisins insupportables et la venue de son envahissante famille.

Et tu entendras le bruit de l’eau de Sophie Jomain (Harper Collins)

Marion Verrier est Fendie Miller. Ou plutôt Fendie Miller est Marion Verrier. Elle ne sait plus trop… Est-elle vraiment devenue cette journaliste assoiffée de scoops que plus rien n’émerveille ? Poussée à bout, Marion craque et décide de s’échapper en baie de Somme. Un bungalow cosy perdu dans la nature pour se retrouver et réfléchir à ce qu’elle va faire de sa vie, voilà tout ce à quoi elle aspire. Mais, au « Bruit de l’eau », Marion découvre qu’elle n’est pas aussi seule qu’elle le pensait ; quelqu’un d’autre a choisi l’écolodge pour s’isoler du monde. Un homme, mystérieux et solitaire, que le destin n’aura de cesse de remettre sur sa route.

Le pont d’argile de Mark Zusak (Calmann-Lévy)

Il était une fois la merveilleusement loufoque famille Dunbar… Chez les Dunbar, on vit un joyeux bordel : sans parents, sans règles et entouré d’animaux. Cinq frères dont le quotidien n’est que fourberies, défis en tout genre, et coups de coeur. Mais aujourd’hui, le père qui les a abandonné revient avec une demande étrange : Lequel de ses garçons acceptera de construire un pont avec lui ? Tous s’indignent, sauf Clay, le fils du milieu, le plus fragile. Mais pourquoi accepter cette main tendue d’un père qui est parti ?

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• 7 mars •

Un cœur vaillant de Caterina Fottici (Les Escales)

Bartolomeo, étudiant en philosophie distrait et attachant, trouve au fond d’un tiroir une lettre adressée à Lina, sa grand-mère. En la lisant, il tombe sur une indication étrange concernant Bart, son grand-père « disparu, probablement noyé »… Des mots qui contredisent l’histoire familiale selon laquelle il serait tombé au combat. Ses recherches le mènent jusqu’à Florence Willis, une vieille dame qui a connu ses grands- parents dans les années 1930 au coeur de Londres, à Little Italy. Bartolomeo et Florence se lancent dans un voyage qui va mettre en lumière une histoire longtemps oubliée : le naufrage de l’Arandora Star, un navire britannique coulé par une torpille allemande.

Butterfly de Yusra Mardini (Pocket Jeunesse)

Quand la fragile embarcation qui l’emmène loin de la Syrie en guerre commence à sombrer, Yusra Mardini, seize ans, refuse le terrible destin qui lui tend les bras. Impossible qu’une nageuse  de son niveau, entraînée par un père si exigeant, finisse noyée comme tant d’autres ! Puisant au fond d’elle-même des forces insoupçonnées, elle se met à pousser avec sa soeur le canot rempli de réfugiés et parvient à tous les sauver. Ainsi commence la seconde partie de la vie  de Yusra, guidée par le courage et la volonté. Une volonté incroyable qui la mènera vers son rêve : quelques mois après ce sauvetage, elle parvient à se qualifier pour les Jeux olympiques ! Aujourd’hui ambassadrice de l’ONU, Yusra, dix-neuf ans, nous raconte son histoire tout en préparant activement les Jeux olympiques de Tokyo 2020.

Tout ce que tu vas vivre de Lorraine Fouchet (Héloïse d’Ormesson)

Le cœur du père de Dom cesse de battre dans les bras d’une femme qui s’éclipse après avoir ouvert aux secours. Orphelin à quinze ans, Dom tente de recoller les morceaux et se lance sur la piste de cette mystérieuse amoureuse. Mais un nouveau coup de tonnerre éclate lorsqu’il reçoit les condoléances d’un inconnu qui aurait rencontré ses parents en Argentine, juste avant la naissance de leur fille. Seulement voilà, Dom est fils unique ! Cette révélation fracassante en entraîne d’autres qui le conduisent à quitter son île de Groix pour aller doubler le cap Horn, au pays des glaciers bleus, à la recherche de la vérité.

Haïkus de Sibérie de Jurga Vile et Lina Itagaki (Steinkis)

La vie est belle. Lituanie, 1941. Algis est encore un enfant quand il est déporté dans un camp sibérien. Il raconte son quotidien où l’on croise le fantôme de son jars domestique, une chorale, des Russes impitoyables, et même des soldats japonais !! Avec son regard pur comme l’azur et sa fantaisie d’enfant, Algis nous fait rire, nous surprend et nous émeut.

Ce qui ne tue pas de Rachel Abbott (Belfond)

Cleo North sait qu’elle devrait se réjouir pour son petit frère Marcus. Pourtant, rien n’y fait, elle ne sent pas du tout sa nouvelle compagne, Evie, et voit d’un très mauvais œil l’influence croissante de la jeune femme sur son frère. Et puis que signifie cette propension à se blesser « accidentellement » sans arrêt ? Une manière d’attirer encore davantage l’attention de Marcus ? Comme si son pauvre frère, cet artiste si talentueux et si vulnérable, n’avait pas été déjà assez éprouvé par le décès de sa première épouse… Un soir, un appel à la police, deux corps retrouvés dans la somptueuse demeure des North. Celui de Marcus sans vie, celui d’Evie ensanglanté. Un jeu sexuel scabreux ? Une dispute qui aurait mal tourné ? Derrière les apparences, qui est le bourreau et qui est la victime ? À travers les voix d’Evie et de Cleo, deux visages du défunt émergent. Pour l’agent Stephanie King commence l’enquête la plus brutale, la plus ahurissante de sa carrière.

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• 12 mars •

Au bord de la rivière Cane de Lalita Tademy (Charleston)

A travers quatre générations de femmes noires américaines, cette émouvante saga familiale, riche en rebondissements, raconte la fin de l’esclavage. En 1837, Suzette est esclave chez de riches planteurs français installés en Louisiane. Ici, les blancs ne brutalisent pas les Noirs, ils les considèrent simplement comme des outils domestiques. Séduite et engrossée par Eugène Daurat, un bellâtre bordelais, elle va donner naissance à Philomène. L’émancipation est en route. Philomène sait se rendre indispensable et, à la mort de ses maîtres, toute la plantation repose sur ses épaules. Peu à peu, grâce à sa liaison avec Narcisse Fredieu, un fermier blanc fort épris d’elle, elle va mener combat afin d’obtenir de meilleures conditions de vie pour elle et ses enfants. Ce roman épique, inspiré d’une histoire vraie – celle de l’auteur -, s’appuie sur l’extraordinaire force de vie et la soif de progrès de ces femmes qui utilisent les seules armes dont elles disposent : patience, endurance, ruse et séduction pour trouver la force nécessaire à élever seules leur nombreuse progéniture, et à vivre les heures les plus sombres dans la promesse et l’espoir de la liberté

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• 13 mars •

Ma Chérie de Laurence Peyrin (Calmann-Lévy)

Tout le monde l’appelle Ma Chérie… Elle va retrouver qui elle est. Un cocktail à la main, au bord d’une piscine entourée de palmiers, Gloria, 30 ans, écoute discuter ses riches amies de Miami, toutes ces « femmes de » aux bavardages superficiels. Qu’il est loin son village natal, ce Chooga Pines aux maisons de bois gris isolées du monde par la mangrove ! C’est son physique ravissant qui lui a permis de fuir la promesse d’une vie morne, il y a dix ans. Repérée par un photographe, elle est devenue Miss Floride 1952… et la maîtresse de l’agent immobilier des stars, Gerry Grayson, dit GG. Oui, Gloria a fait bien du chemin, de Chooga Pines jusqu’aux stucs des beaux quartiers de Miami. D’ailleurs, depuis bien longtemps elle n’a plus entendu son nom de baptême. Tous, des photographes de plage à GG, de son coiffeur jusqu’à ses nouvelles amies so chic, tous l’appellent « Ma Chérie ». Mais voilà, un matin GG est arrêté. Il a escroqué tout ce que Miami compte de gens importants. Le monde factice de Ma Chérie s’écroule : rien n’est à elle, ni la maison ni les bijoux. Munie d’une valise et de 200 dollars, elle monte dans un car Greyhound pour rentrer chez ses parents qu’elle n’a pas vus depuis dix ans. C’est le week-end de Pâques, le car est plein. Il ne reste qu’une place à côté d’elle, et un homme noir lui demande la permission de s’y asseoir. Un homme noir et une femme blanche assis l’un à côté de l’autre dans un bus, c’est choquant dans la très conservatrice Floride de 1963. Sans le savoir c’est à cet instant, quand Ma Chérie accepte son voisin, qu’elle prend la décision qui donnera un jour un sens à sa toute nouvelle vie.

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• 14 mars •

L’américaine de Catherine Bardon (Les Escales)

Septembre 1961. Depuis le pont du bateau sur lequel elle a embarqué, Ruth tourne le dos à son île natale, la République dominicaine. En ligne de mire : New York, l’université, un stage au Times. Une nouvelle vie… Elle n’en doute pas, bientôt elle sera journaliste comme l’était son père, Wilhelm. Ruth devient très vite une véritable New-Yorkaise et vit au rythme du rock, de l’amitié et des amours. Des bouleversements du temps aussi : l’assassinat de Kennedy, la marche pour les droits civiques, les frémissements de la contre-culture,l’opposition de la jeunesse à la guerre du Viêt Nam… Mais Ruth, qui a laissé derrière elle les siens dans un pays gangrené par la dictature où la guerre civile fait rage, s’interroge et se cherche. Qui est- elle vraiment ? Dominicaine, née de parents juifs autrichiens ? Américaine d’adoption ? Où va-t-elle construire sa vie, elle dont les parents ont dû tout fuir et réinventer leur existence ? Trouvera-t-elle la réponse en Israël où vit Svenja, sa marraine ?

La pavillon des orphelines de Joanna Goodman (Presses de la cité)

Les parents de Maggie, un commerçant anglophone des Cantons de l’Est et son épouse francophone, ont des ambitions pour leur fille aînée. Qu’elle s’amourache de Gabriel Phénix, un jeune fermier, est donc inacceptable. Qu’elle tombe enceinte à quinze ans ? La honte. Sans autre forme de procès, Maggie est forcée de « reprendre le droit chemin » et d’abandonner cette petite Élodie qu’elle adorait avant même de la connaître. À l’institut psychiatrique où elle se retrouve, Élodie est soumise, comme des milliers d’orphelins de Duplessis, à une existence tragique. Invisible et abandonnée de tous, elle parvient, à force de détermination et de résilience, à endurer les horribles sévices qui lui sont infligés. Enfin libérée à l’âge de dix-sept ans, elle est projetée sans repères dans un monde inconnu et terrifiant. Au fil des ans, les destinées de Maggie et d’Élodie s’entrecroisent sans se toucher. Maggie, qui a épousé un homme plus convenable, n’a jamais oublié sa fille; aussi, lorsque l’occasion se présente de renouer avec Gabriel, le passé la rattrape brutalement. Elle doit à tout prix retrouver son enfant et laisser éclater l’horrible vérité qui leur a volé, à toutes les deux, la vie qu’elles auraient dû vivre.

L’expérience de la pluie de Clélie Avit (Plon)

Arthur a 6 ans. Il vit avec sa mère, Camille, dans une bulle qu’elle a spécialement créée pour eux. Ainsi le monde, son bruit, ses violences et ses hommes ne peuvent les atteindre. Car chaque rencontre, chaque contact physique, s’ils ne sont pas prévus et anticipés pourraient les blesser profondément. Une main qui rattrape, une bousculade dans le bus, des gouttes de pluie sur la peau… La façon dont ils éprouvent le syndrome d’Asperger les isole du monde. Tous deux survivent donc, Camille n’ayant de cesse de les protéger des autres, qu’elle perçoit comme un danger permanent. Mais un soir, en sortant du bureau, Aurélien croise leur route. Dans son quotidien désabusé et monotone, en perpétuelle quête de vérité, il entrevoit chez ce duo, du « vrai ». Ce vrai qui lui manque tant et qui semblait hier encore inatteignable. Mais comment s’approcher de ce couple mère-fils fusionnel sans briser leur fragile équilibre ? Et eux, sont-ils prêts à vivre cette nouvelle expérience et à le laisser entrer dans leur vie ?

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• 19 mars •

Ceux qui voulaient voir la mer de Clarisse Sabard (Charleston)

Quand Lilou décide de quitter Paris pour Nice avec son fils Marius, elle ne se doute pas que son arrivée dans le Sud sera plus mouvementée que prévue ! Entre ses cours de yoga un peu particuliers, sa vie de mère célibataire, son original de père et son métier d’agent de bibliothèque, la jeune femme n’a pas le temps de chômer. Pourtant, c’est avec beaucoup de douceur qu’elle discute avec Aurore, une vieille dame de 90 ans rencontrée dans le parc voisin. Aurore qui attend toutes les semaines son grand amour, Albert, parti à New York tenter sa chance après la guerre. Lilou décide alors de tout faire pour retrouver le grand amour de son amie. Mais à trop vouloir remuer le passé, c’est le présent qui va la rattraper…

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• 20 mars •

Cotton County de Eleanor Henderson (Albin Michel)

Cotton County, Géorgie, 1930. Elma Jesup, une jeune femme blanche, fille du métayer du domaine, met au monde deux jumeaux. L’un est blanc, l’autre mulâtre. Accusé de l’avoir violée, Genus Jackson, un ouvrier agricole noir, est aussitôt lynché par une foule haineuse avant que son corps ne soit traîné le long de la route qui mène au village le plus proche. Malgré la suspicion de la communauté, Elma élève ses enfants de son mieux sous le toit de son père avec l’aide de Nan, une jeune domestique noire qu’elle considère comme sa sœur. Mais le récent drame a mis à mal des liens fragiles qui cachent bien des secrets. Jusqu’à faire éclater une vérité douloureuse qui va confronter chaque membre de la communauté à sa responsabilité dans la mort d’un homme et dans la division irrévocable d’une famille.

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• 21 mars •

L’envol du moineau de Amy Blending Brown (Le Cherche-Midi)

Colonie de la baie du Massachusetts, 1672. Mary Rowlandson vit dans une communauté de puritains venus d’Angleterre. Bonne mère, bonne épouse, elle souffre néanmoins de la rigidité morale étouffante qui règne parmi les siens. Si elle essaie d’accomplir tous ses devoirs, elle se sent de plus en plus comme un oiseau en cage. Celle-ci va être ouverte de façon violente lorsque des Indiens attaquent son village et la font prisonnière. Mary doit alors épouser le quotidien souvent terrible de cette tribu en fuite, traquée par l’armée. Contre toute attente, c’est au milieu de ces « sauvages » qu’elle va trouver une liberté qu’elle n’aurait jamais imaginée. Les mœurs qu’elle y découvre, que ce soit le rôle des femmes, l’éducation des enfants, la communion avec la nature, lui font remettre en question tous ses repères. Et, pour la première fois, elle va enfin pouvoir se demander qui elle est et ce qu’elle veut vraiment. Cette renaissance pourra-t-elle s’accoutumer d’un retour « à la normale », dans une société blanche dont l’hypocrisie lui est désormais insupportable ?

Une évidence d’Agnès Martin-Lugand (Michel Lafon)

Reine mène une vie heureuse qu’elle partage entre son fils de dix-sept ans et un métier passionnant. Une vie parfaite si elle n’était construite sur un mensonge qui, révélé, pourrait bien faire voler son bonheur en éclats… Faut-il se délivrer du passé pour écrire l’avenir ?

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4 commentaires sur “Parutions littéraires • Mars 2019

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