La sœur de la tempête • Lucinda Riley

L’année dernière, j’ai découvert Maïa, le premier tome de la saga des Sept Sœurs et par la même occasion, Lucinda Riley. Une auteure qui m’était fortement conseillée par ma maman. Ce deuxième tome m’a autant passionnée et c’est avec bonheur que je continue ma découverte de cet incroyable série.

À la mort de leur père, énigmatique milliardaire qui les a adoptées aux quatre coins du monde lorsqu’elles étaient bébés, Ally d’Aplièse et ses soeurs se retrouvent dans la maison de leur enfance, Atlantis, un magnifique château sur les bords du lac de Genève. Ally, la deuxième soeur au tempérament tempétueux, est navigatrice et musicienne. Lorsqu’une nouvelle tragédie la touche, la jeune femme décide de partir sur les traces de ses origines. Les indices que lui a laissés son père en guise d’héritage vont la mener au coeur de la Norvège et de ses fjords sublimes. Entourée par la beauté de son pays natal, Ally découvre l’histoire intense d’une lignée de virtuoses célébrés pour leur talent, un siècle plus tôt, une famille aux lourds secrets… Quel est son lien avec la belle Anna Landvik, merveilleuse chanteuse qui fut une proche d’Edvard Grieg et interpréta son célèbre Peer Gynt ? Et, plus que tout, Ally arrivera-t-elle à laisser son passé pour construire son avenir ?

D’ordinaire peu encline à démarrer des longues sagas tant qu’elles ne sont pas inachevées, je me suis laissée embarquer par celle des Sept Sœurs après avoir lu le premier tome, qui se concentrait sur Maïa, l’aînée de la fratrie. La sœur de la tempête nous emmène à la rencontre d’Alcyone, couramment appelée Ally par son entourage. Jeune navigatrice et skippeuse, elle n’a d’autres attaches que la grande maison familiale de Pa Salt à Genève, passant sa vie sur un bateau, entre deux régates et courses. C’est d’ailleurs au cours d’un de ses voyages en voilier au large de la Grèce qu’elle assiste, sans le savoir, à l’enterrement de son défunt père, de qui elle tenait sa passion pour la vie en mer.

Contrairement à Maïa, ce deuxième tome va consacrer une grande première partie de son histoire à Ally et sa vie. Des passages particulièrement touchants dans lesquels on apprend à appréhender cette sœur plus sauvage, moins posée et assoiffée d’aventures maritimes ; une jeune femme à la fois forte et fragile, mature, indépendante, qui se sert de ce qui la fait souffrir pour rebondir. C’est un funeste évènement qui déclenchera en elle le désir de partir en quête de ses origines, dont elle a reçu un indice à la mort de Pa Salt.

Les coordonnées géographiques qui lui sont attribuées la conduisent jusqu’en Norvège, où elle va peu à peu découvrir des bribes de son histoire familiale. A la manière du premier, l’auteure nous immerge également dans le passé et la vie d’Anna Landvik m’a passionnée. Des années 20 jusqu’à aujourd’hui, de la Norvège jusqu’à Leipzig, on part à la rencontre d’une virtuose. Derrière la fiction, il y a une réalité historique sur laquelle s’appuie l’auteure et on ne peut que ressentir tout le travail de recherches qu’elle a fourni. Les personnalités, les faits historiques sont détaillés, retranscrits avec minutie.

L’écriture pourrait se trouver alourdie par autant de descriptions mais, au contraire, j’ai trouvé ces informations captivantes. Les Sept Sœurs sont une incroyable saga, un projet faramineux que je découvre avec bonheur et passion. Parce que l’auteure ne se contente pas simplement de nous livrer une quête identitaire. Chaque tome dédié à une sœur nous permet de découvrir l’Histoire, nous en apprend davantage sur le passé et ce qui s’est parfois déroulé à l’époque de nos arrière-grands-parents.

Ce deuxième tome nous emmène faire la connaissance d’Ally, navigatrice téméraire aux origines scandinaves et ses ancêtres, des musiciens virtuoses. L’auteure continue d’apporter à cette incroyable quête identitaire une dimension historique captivante : notamment, une épopée musicale en Norvège et dans le Leipzig de la seconde guerre mondiale.

 

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