Début février, après l’arrêt de l’une de mes séries favorites Vikings, j’ai découvert The Last Kingdom. Il ne m’a pas fallu plus d’une semaine et demie pour venir à bout des 26 épisodes, que j’ai enchaîné les uns après les autres sans voir le temps passer.
Au IXème siècle, l’Angleterre, séparée en de nombreux royaumes, est envahie par les Vikings menés par le Roi Alfred. Alors que le royaume de Wessex est le seul à résister, Uhtred, le fils d’un noble, kidnappé par les Vikings lorsqu’il était enfant, doit choisir entre son pays natal et le peuple qui l’a élevé.
Les chroniques « série » sont peu communes sur le blog, tout simplement parce que j’en regarde très peu. Au-delà du coup de foudre que j’ai eu pour l’histoire d’Uthred et de mon amour pour les séries historiques, si j’ai souhaité en faire une chronique sur le blog, c’est parce que j’ai découvert pendant le visionnage que la série est adaptée d’une saga littéraire : Les Histoires saxonnes de Bernard Cornwell.
Cette série m’a rappelé par bien des aspects Vikings et Game of Thrones, deux de mes séries favorites. Tout d’abord, par l’aspect médiéval et historique qui résonne. Vikings s’éloignait très nettement de la réalité historique, là où The Last Kindgom la respecte. Les scènes de bataille sont réalistes, Saxons et Danois sont montrés sous leur véritable aspect. Des païens ambitieux, qui ont pour désir de conquérir une terre fertile pour s’installer face à des Saxons très religieux. La série va cependant nettement se centrer sur le conflit entre les Danois et les Saxons pour l’Angleterre à travers l’histoire d’Uthred, un garçon saxon recueilli à la mort de son père par la famille de Ragnar, grand chef danois.
Élevé par des Danois, il s’est identité à leur mode de vie et se revendique même d’être des leurs. Pourtant, lorsque sa famille est massacrée, il va rejoindre le Wessex. Sans cesse tiraillé entre son allégeance à Alfred Le Grand, roi du Wessex et son cœur viking, sa nonchalance à l’égard de la religion, son indépendance et ses stratégies inspirées de son héritage danois n’auront de cesse de mettre en péril ses relations avec le roi. Pourtant, il demeure loyal, fidèle et dévoué. Cela, malgré les nombreuses tentations à retourner parmi les siens.
La série est une fresque historique dans laquelle de nombreux personnages vont et viennent, apparaissent et meurent, évoluent. Si ce n’est Brida, Hild, Skade ou encore Aethelflead, peu de femmes arrivent à la hauteur de la guerrière Lagertha (Vikings). Elles ne sont d’ailleurs pas véritablement à l’honneur dans la série puisque celle-ci se concentre davantage sur les conflits politiques et la guerre déclenchée par la venue des Danois. Certains clichés sont grossis (les vikings cherchent de l’or et des femmes), ils n’en demeurent pas moins présents pour montrer l’écart entre ces deux camps. Autant dans leurs modes de vie, leurs modes de pensées, leurs croyances et religions que dans leurs pratiques.
L’intrigue de base est riche, documentée, passionnante. Elle aborde toute la complexité géographique de l’Angleterre à cette époque, avec les différentes tensions et rivalités géopolitiques et religieuses. C’est par ce biais qu’elle m’a beaucoup rappelé Game of Thrones dans laquelle les comtés, les régions s’affrontent ou se soutiennent dans la guerre pour le trône. The Last Kingdom est considérée comme la petite sœur de Vikings, mais par bien des aspects elle a su tirer son épingle du jeu pour devenir simplement une excellente série sur l’ère viking.
J’adore cette série ! Captivante !
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J’ai entendu beaucoup de bien sur cette série, si j’ai le temps, il faudrait que je tente!
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