La saga étant désormais complète à la médiathèque, je me suis empressée d’emprunter le cinquième tome. Et j’ai passé un excellent moment !
La fin de l’année 1979 approche doucement. Les Faldérault ne peuvent pas dire qu’ils en gardent un bon souvenir : Madeleine déteste aussi bien son travail de vendeuse de chaussures que la femme qui l’a engagée, cette pingre de Delmotte, et Garin a proposé à Pierre de reprendre la série « Zagor », celle-là même que Pierre ne peut décidément plus voir en peinture ! Bref, il est vraiment temps que l’année se termine ! Pour se changer les idées, les Faldérault décident de fêter Noël au soleil ! Néanmoins, toute la petite famille ne sera pas de la partie puisque Julie-Jolie reste à la maison pour préparer ses examens. Ce n’est pas non plus du goût de Louis qui avait prévu d’assister au concert de Pink Floyd à Londres et dont les plans sont bouleversés à la dernière seconde. Les voilà donc partis pour des vacances qui s’annoncent mouvementées… surtout lorsque Louis décide de fuguer en cours de route…
Sans nécessairement révéler un point de l’intrigue, ce cinquième tome est le premier à ne pas se dérouler durant les vacances estivales. Toujours à Mons, en Belgique, c’est à l’hiver 1979 que nous retrouvons la famille Faldérault. La neige recouvre les trottoirs mais, à en croire les premières planches, le quotidien semble plutôt morose… Madeleine ne supporte plus son travail de vendeuse de chaussures, elle semble fatiguée de ne pas avoir eu de véritables vacances depuis plusieurs mois, étant donné le désastre de l’été 78 et les 12 jours de retard de Pierre.
Ce tome-ci semble légèrement à part. Les vacances ne sont pas réellement au cœur de l’intrigue. Au contraire, les auteurs nous invitent à rencontrer davantage les enfants de la famille et à s’intéresser à leur quotidien, leurs habitudes, leurs envies, ce qu’ils aiment ou détestent faire. Ainsi, on apprend que Julie Jolie fait des études de droits assez accaparantes, que Louis est un fan de la première heure des Pink Floyd, etc. Même si j’ai trouvé que l’histoire tournait un peu en rond, c’est toujours un vrai bonheur de retrouver cette famille touchante, pleine de vie, d’espoir et de bonne humeur. A chaque situation son petit bonheur et ils nous le prouvent encore une fois.
Un cinquième tome que j’ai trouvé moins dynamique, car les vacances ne sont pas au cœur de cette intrigue, mais qui montre une nouvelle fois à quel point la famille Faldérault est soudée, touchante et pleine de bonne humeur.
Je te rejoins sur la petite baisse de régime de la famille Faldérault mais ça reste toujours un plaisir de les retrouver! 🙂
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