Cette série est une incontournable à mes yeux, parce qu’elle est sublime et subtile, esthétiquement incroyable. C’est pourquoi je n’aurais loupé pour rien au monde le film et dès sa sortie, je me suis précipitée au cinéma.
1927. Depuis le mariage d’Edith, bien des choses ont changé à Downton Abbey . Alors que le comte de Grantham et son épouse ont dû réduire le nombre des domestiques et que Lady Mary se demande s’il est possible de conserver château, domaine et train de vie, toute la maisonnée apprend l’arrivée du roi George V et de la Reine Mary. Cependant quand il arrive, le chambellan royal se met à tout chambouler dans les lieux en amenant sa propre domesticité, Anna décide de se rebeller avec l’ensemble des domestiques, Mary fait appel à Carson, qui a tant de fois sauvé le domaine, Lady Violet veut tenter de sauver un héritage au profit de son fils et Tom sauve la vie du roi et retrouve l’amour dans le passé.
La série fait partie de mes incontournables, elle est devenue une référence pour moi et je pourrais la regarder de nombreuses fois tellement elle est un petit bijou. A l’annonce de la sortie du film, il m’a fallu m’armer de patience jusqu’à sa sortie et quand celle-ci est arrivée, je me suis précipitée dans le cinéma le plus proche. Le film a été à la hauteur de mes espérances, reprenant l’essence même de la série et dès les premières notes si familières, j’ai su qu’il serait un coup de cœur.
C’est une suite sans pour autant en être véritablement une parce que l’intrigue démarre un an après la dernière saison et pourtant, c’est une clôture assez merveilleuse. Tout démarre avec l’annonce de l’arrivée imminente du roi George V et son épouse, la reine Mary de Teck. A cette occasion, Downton Abbey se trouve en totale effervescence, que ce soit pour la famille Crawley mais également pour les domestiques dans les sous-sol. Qui dit couple royal, dit domestiques royaux et le grand chambellan n’est pas à prendre avec des pincettes.
C’est un pur bonheur de retrouver des personnages qu’on a tant aimé et qu’on a suivi durant plusieurs années. Parmi mes préférés, il y a tout d’abord, Violet Crawley, campée par l’admirable Maggie Smith, et son humour so british assez décapant, affublée de son amie, Isabelle Crawley. Les deux réunies ajoutent à l’intrigue un côté très drôle, grâce à leurs rhétorique légendaire et leurs répliques assassines. Mais on retrouve également avec délectation les filles Crawley, Lady Mary et Lady Edith, chacune désormais maîtresse de leur vie ainsi que Tom Branson, ancien chauffeur et veuf de la troisième fille Crawley, Lady Sybil.
Du côté des domestiques, l’honneur est sauf. Il n’y a pas de grand changement et derrière les fourneaux, ce sont toujours Mrs. Pattemore et Daisy qui se charge de nourrir la famille Crawley. Les serviteurs arrogants de Sa Majesté n’auront pas réussi à enrayer ni le fonctionnement des bas étages ni la bonne humeur d’Anna, de John Bates ou encore de Mrs. Hughes, qu’on retrouve pétillante et fidèle à elle-même. Si Thomas Barrow demeure égal à lui-même, il sera pourtant accompagné de l’adorable et le dévoué Mr. Carson, qu’on adore.
Chaque événement fait suite à ce qui a pu se dérouler dans la série, d’une manière ou d’une autre, si bien que le film coule tout naturellement, sans donner l’impression de laisser pour compte un personnage ou un détail. Au contraire ! Et c’est là une immense réussite. Parce que le réalisateur nous offre une magnifique conclusion et une excellente manière de dire définitivement au revoir aux personnages de Downton Abbey ainsi qu’au sublime manoir anglais.
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