Conseils de lectures

2019 • Ces excellents romans qui n’ont pas figuré dans mon TOP 10

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Parmi la centaine de livres que j’ai lus en 2019, il a fallu faire un choix pour en faire entrer 10 dans le TOP des lectures de l’année. Pourtant, certaines histoires me trottent encore dans la tête et ont été d’excellentes lectures, également inoubliables.

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Mémoire d’elles de T. Greenwood

Ma chronique

« Il y a peu de romances, d’histoires d’amour qui m’ont autant transportée, qui m’ont autant passionnée. Bien que le récit soit rempli de longues descriptions, cela ne l’altère en rien. Au-delà de l’amour, ce roman raconte la fusion, la complémentarité et la complicité de deux êtres qui se découvrent, se rencontrent, s’apprécient. Les moments volés qu’elles partagent sont intenses parce qu’elles savent qu’ils sont interdits, qu’ils peuvent détruire leur vie. C’est un condensé d’émotions que je ne suis pas prête d’oublier. »

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La fille au sourire de perle de Clemantine Wamariya et Elizabeth Weil

Ma chronique

« Clemantine a six ans quand elle est contrainte de quitter sa famille, ses parents et son frère, et de fuir le Rwanda aux cotés de Claire, sa sœur de quinze ans. Leur pays est en guerre et leurs enfances vont en être profondément bouleversées. Je méconnaissais l’histoire du Rwanda. Ce qui m’a énormément marqué, c’est de constater que ce génocide a eu lieu il y a une vingtaine d’années. Le témoignage de Clemantine est poignant, certains passages sont durs à lire et d’autres très émouvants. Parce que l’histoire de cette petite fille de six qui quitta sa famille sans savoir si elle la reverrait un jour est également celle d’autres milliers de gens. »

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The Hate U Give d’Angie Thomas

Ma chronique

« The Hate U Give s’inscrit dans la lignée des mouvements tels que le Black Lives Matter, parce qu’il n’est pas inconnu que les violences policières sont des événements récurrents aux Etats-Unis et qu’il demeure un climat de racisme omniprésent. Même si des sujets sensibles sont abordés, ils résonnent avec beaucoup de réalisme et de justesse, notamment les violences policières, la discrimination, les tensions raciales, l’injustice liée à ces violences, le racisme et la vie dans les quartiers Noirs. Parce que c’est aussi ce que nous montre l’auteure : le traitement des populations Noires, la manière dont ils vivent, l’entraide et la solidarité d’un quartier face à la violence et la drogue, etc. Je ressors profondément touchée par cette lecture grave, qu’il est à mon sens nécessaire de placer entre beaucoup de mains. »

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Toute la ville en parle de Fannie Flagg

Ma chronique

« Ouvrir un roman de Fannie Flagg, c’est comme déguster une bonne glace lorsque les beaux jours arrivent : un petit bonheur qu’on n’échangerait contre rien au monde. De 1889 à 2021, l’auteure retrace un siècle d’évolution économique, politique, culturelle, sociale et historique : les guerres mondiales, le Vietnam, les supermarchés Walmart, le nouveau millénaire, etc. Elle y ajoute une touche de surnaturel, des personnages très attachants, de l’humour et des sujets plus graves. Elle parle du bonheur, de la vie et du temps qui passe, de manière simple et juste. Il y a dans les romans de Fannie Flagg de la douceur, un message autour de bonheur et de l’importance de profiter des moments heureux qu’on vit qui me touche à chaque fois. »

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Le bruissement du papier et des désirs de Sarah McCoy

Ma chronique

« Sarah McCoy est une auteure qui nous plonge avec justesse et émotion, à chaque nouvelle parution, dans l’Histoire. Par-delà le récit de Marilla, une toile historique se fond dans le décor, celle de l’esclavagisme dans le Sud des Etats-Unis. La jeune femme y tiendra d’ailleurs un rôle important, sa vision du monde évoluant à mesure qu’elle grandit et appréhende la société changeante. L’auteure signe, à travers le portrait de Marilla, un roman émouvant, qui raconte avant tout la vie et ses drames. »

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Chère mamie de Virginie Grimaldi

Ma chronique

« Chère mamie est un recueil, presque un hommage à une des personnes les plus importantes de la vie de l’auteure. S’y trouvent des tranches de vie authentiques qui mêlent famille, amour, amitié, santé, vacances, salons littéraires, découvertes culinaires ou littéraires, etc. Il y a dans ces cartes postales la sensibilité de Virginie Grimaldi mais aussi ses peurs, ses doutes, ses peines, ses moments de bonheur et toute sa sincérité, son authenticité. Certains instantanés sont touchants et m’ont émue, d’autres m’ont fait éclater de rire à en pleurer. Ce concentré d’amour est vrai et plein de bonne humeur. »

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November 9 de Colleen Hoover

Ma chronique

« C’est un roman qui m’a fait pleurer, tout d’abord parce que je ne m’attendais absolument pas à de tels rebondissements et que j’ai été très surprise ; ensuite, parce qu’il y a une telle émotion et une telle sincérité qui se dégagent de cette histoire d’amour que j’en ai, encore une fois avec Colleen Hoover, été secouée. »

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Ma Chérie de Laurence Peyrin

Ma chronique

« Commencer un roman de Laurence Peyrin, c’est assurément être transporté physiquement et émotionnellement dans une histoire magnifique, engagée, profondément féminine et historique. Cette auteure a la particularité d’écrire des récits vivants, qui se matérialisent sous nos yeux sans même avoir à faire l’effort de visualisation, avec des personnages authentiques et vrais. Sa plume est extraordinaire en cela, parce qu’elle réussit à nous immerger entièrement, au point qu’il en devient difficile de reposer son livre et de passer à autre chose. »

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Les sœurs du Nightingale de Donna Douglas

Ma chronique

« Alors que le premier tome nous laissait à la fin de la première année de formation des étudiantes, Les sœurs du Nightingale reprend la suite des événements là où nous les avions laissées. Dora, Helen et Millie demeurent égales à elles-mêmes, travaillant sans relâche pour devenir des infirmières, chacun dans le service d’une sœur plus ou moins redoutable. En toile de fond, l’auteure tisse aussi également le contexte historique et social des années 30 en Angleterre : la montée du fascisme, l’ombre de la seconde guerre mondiale qui gronde, la mort du roi Georges V, la lutte des classes. Et alors que les aléas de ces événements pèsent sur la société anglaise, les étudiantes redoublent de volonté pour devenir infirmière. »

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L’envol du moineau de Amy Belding Brown

Ma chronique

« L’histoire est basée sur la vie de Mary, femme de pasteur, enlevée par des indiens puis rachetée par les anglais quelques mois plus tard. Le travail de documentation que l’auteure a réalisé est incroyable, principalement sur la culture amérindienne, leurs croyances, leurs us et coutumes, leurs traditions, leur façon de penser à la nature et à l’humain. Il en résulte une grande authenticité et les descriptions de la vie de Mary dans le camp sont si précises, remplies de détails passionnants. C’est un roman sans réels rebondissements, seulement rythmé par les longues descriptions des réflexions de Mary au sujet de la vie, de la religion, de ses libertés et de son émancipation. C’est une femme fascinante, intelligente et robuste, qui possède une capacité d’adaptation incroyable. »

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Cape May de Chip Cheek

Ma chronique

« Ma première réaction, après quelques pages seulement de lecture, ça été de me dire que ce roman était surprenant. De part son ambiance, tout d’abord, qui est à la fois si particulière et si intimiste. Un peu à la manière d’un huit clos, on est propulsé dans la station balnéaire de Cape May. L’ambiance parfois étouffante de ce roman en fait tout son charme et c’est d’ailleurs un aspect que j’ai énormément aimé. On lit pratiquement l’histoire d’Effie et Henry en apnée, en attente des révélations, des secrets qui peuvent tomber à tout moment, en extase aussi devant le travail que l’auteur a effectué sur ses personnages, pour les rendre si humains, si vibrants. Rythmé et sensuel, ce roman se dévore jusqu’à la fin. »

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La reine des pluies de Katherine Scholes

Ma chronique

« Découvrir un roman aussi vivant et aussi dépaysant que La Reine des pluies est un moment incroyable pour la lectrice passionnée par les voyages et les différentes cultures que je suis. J’ai eu, tout au long de ma lecture, l’impression de voyager, de parcourir des milliers de kilomètres simplement en tournant les pages, d’être projetée au cœur des paysages tanzaniens, de côtoyer les tribus africaines, de partager leurs rites ; et il n’y a rien de plus merveilleux que de ressentir de telles sensations en lisant un roman. Ce récit est un véritable portrait de femmes, humaniste et féministe. Celui d’une femme qui n’a jamais abandonné, qui a donné sa vie pour sauver celles d’autres et s’est battue aux côtés des tribus africaines que le gouvernement souhaitait faire appartenir au passé. »

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La vie rêvée des chaussettes orphelines de Marie Vareille

Ma chronique

« L’auteure a choisi de traiter des sujets magnifiques, poignants auxquels je ne m’attendais absolument pas : la maternité, les relations fraternelles et maternelles, la culpabilité, le deuil, etc. La vie rêvée des chaussettes orphelines est une histoire plus complexe qu’il n’y paraît en réalité, plus profonde aussi et sertie d’une plume légère, captivante, douce, qui a beaucoup évoluée depuis la première fois que je l’ai lue. »

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Les apparences de Gillian Flynn

Ma chronique

« Si les premières pages et la première partie m’ont laissées perplexe, me demandant véritablement quelle était le fil conducteur de cette histoire, la seconde m’a littéralement happée. A ce titre, Les apparences est un titre parfait. Tout au long du récit, on ne peut s’empêcher de se demander qui dit la vérité et qui est coupable et c’est là un aspect que j’ai énormément aimé dans ce thriller. Cette enquête est presque un jeu du chat et de la souris, dans laquelle le lecteur est littéralement plongé. »

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Le roi serpent de Jeff Zentner

Ma chronique

« C’est un roman dont il m’est difficile de parler, parce que les mots n’ont pas été simples à trouver pour rédiger cette chronique. Je ne ressens pas souvent ce sentiment car il est, la plupart du temps, synonyme qu’un roman m’a véritablement touchée ou bien qu’il a résonné en moi. Véritable tranche de vie, on suit le quotidien de trois meilleurs amis d’une petite ville du Tennessee où les bavardages vont bon train. L’histoire tourne alors autour de leurs blessures, leurs failles et sans jamais entrer dans un aspect sombre ou tomber dans le pathos, elle explore l’âme humaine, les sentiments, la religion, l’amour, l’amitié, l’avenir, l’importance d’être soi-même et de croire. »

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Les piliers de la terre de Ken Follett

Ma chronique

« C’est un roman d’aventure, une fresque qui démarre au XIIe siècle en Angleterre, à Kingsbridge. Beaucoup de personnages mais également beaucoup de connexion entre eux et c’est aussi une construction qui incite à être attentif et à se rappeler quels sont les relations de tel individu avec celui-ci. C’est presque une gymnastique de l’esprit mais tellement enrichissante quand les liens se créent. Chaque personnage est important à sa manière et ils ont tous, à un moment donné, leur heure de gloire, qu’elle soit louable ou avilissante. A travers eux, on découvre également la vie moyenâgeuse, au XIIe siècle. Les descriptions détaillées de l’auteur nous plongent véritablement dans une autre époque, dans un autre contexte et une autre façon de vivre ou de voyager. Le travail d’historien précis est en cela incroyable et admirable. »

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Les secrets de Cloudesley de Hannah Richell

Ma chronique

« Il y a dans ce récit une intrigue qui se met en place lentement mais surement, des personnages qu’on apprend à connaître de manière simple et auxquels on s’attache au fur et à mesure que les nœuds de l’intrigue se dénouent. En construisant son récit sur des allers/retours dans le passé et le présent, on découvre le destin de deux femmes, celui de Lilian dans les années 50 et celui de Maggie de nos jours, qui se superposent et présentent de nombreuses similitudes. Une construction qui me plait toujours énormément et qui m’a encore une fois, entièrement convaincue. »

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Ginny Moon de Benjamin Ludwig

Ma chronique

« Ce récit est une véritable immersion dans le quotidien et la vie d’une adolescente autiste. La narration est au départ très particulière mais rapidement, je me suis habituée à ces phrases courtes, sans aucune fluidité. Partant du point de vue de Ginny, l’auteur a construit son récit, inspiré de sa vie et de son quotidien de papa d’un garçon autiste, de manière à ce qu’il ressemble à un journal, dans lequel l’adolescente livre ses pensées. Il décrit avec justesse et sensibilité le quotidien d’une adolescente autiste, son besoin de réassurance, sa difficulté à appréhender l’autre et ses réactions, le second degré ou l’humour qu’elle ne possède pas et qu’elle a bien du mal à comprendre, les obsessions qu’elle peut avoir et jusqu’où cela peut impacter sa vie et celle de ceux qui l’entoure. C’est un récit complexe mais très émouvant, qui m’a touchée. »

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L’île aux enfants d’Ariane Bois

Ma chronique

« L’affaire des enfants de la Creuse est un scandale dont on parle finalement très peu, une affaire sombre organisée par l’Etat français dans le but de repeupler les campagnes françaises grâce à la déportation d’enfants Réunionnais arrachés à leur famille et à leur île. Entre 1962 et 1982, ce sont plus de 2 000 enfants qui ont été envoyés en France pour les besoins des campagnes françaises. Portrait de deux générations de femmes, ce roman est puissant, très beau et rend hommage aux familles et enfants qui ont vécu cette séparation avec violence. Comment se construire quand toute sa vie repose sur un mensonge ? L’auteure revient sur ce scandale, au travers du destin de Pauline, réunionnaise recueillie dans la Creuse par une famille. »

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Un bonheur imparfait de Colleen Hoover

Ma chronique

« Véritable surprise, j’étais loin de m’attendre à une telle histoire en commençant à lire Un bonheur imparfait. Le ton est tellement différent des précédents romans que l’auteure a écrits, tellement plus profond et nettement moins romancé, à mes yeux. Comme d’habitude, l’auteure sait trouver les mots justes et place au centre de son histoire des sujets profonds et extrêmement intéressant : la fertilité ou l’infertilité, le couple, la longévité, l’amour, le mariage, la souffrance, l’impuissance. Ce que j’ai apprécié, c’est que c’est un récit nuancé. L’auteure raconte davantage la douleur, ce sentiment abstrait qui prend aux tripes. Certains passages sont poignants et m’ont émue, pas parce qu’ils sont larmoyants mais bien parce qu’ils sont remplis de réalisme et d’espoir. »

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Nos âmes tourmentées de Morgane Moncomble

Ma chronique

« Malgré l’évidente romance qui plane sur les deux héros, ce roman est loin de se résumer à cela. C’est bien plus qu’une histoire d’amour. Le récit va au-delà avec des sujets très durs, dont il est question dès le début par des avertissements : le viol, le harcèlement, l’agression sur mineure, la dépression, le suicide ; mais il y a également des sujets plus actuels tels que le féminisme, le bodypositive, ou encore des sujets universels comme l’amitié, la confiance, l’estime de soi. C’est une histoire addictive, sensible, douce et dure, intense, qui m’a faite vivre des montagnes russes émotionnelles et je le souligne car il y a, à ce jour, très peu de romance qui ont su le faire. »

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