Depuis que j’ai découvert le prix du livre Romantique, chaque année je n’ai qu’une hâte : découvrir la lauréate et son récit. Je remercie chaleureusement les éditions Charleston qui m’ont fait parvenir un exemplaire du roman gagnant.
1912-1914. Une riche veuve, comtesse du prestigieux domaine de Longfield Park. Un chef de la pègre londonienne. Une frêle jeune fille qui tente de survivre à la violence de son mari. Une lady éprise de liberté et bien décidée à faire progresser la cause suffragiste. Des personnages qui n’étaient pas destinés à se rencontrer vont se croiser à la faveur des événements, de ce bouillonnant début de XXe siècle.
Le prix du livre Romantique est un gage de qualité à mes yeux, il m’a permis de découvrir des auteurs que je lis désormais chaque année et apprécie à chaque nouvelle parution. Le roman gagnant de cette nouvelle édition promettait une immersion dans la campagne anglaise du début du XXe siècle, dans une ambiance « Downton Abbey » et c’est exactement ce que j’ai trouvé dans cette excellente lecture que j’ai lu en une après-midi tant il m’a été difficile de la lâcher.
Deux histoires en une se tissent dans ce roman relativement court. Tout d’abord, celle de Julia, la comtesse récemment veuve du domaine de Longfield Park, puis celle de Will, un chef de la pègre redouté mais respecté à Londres, qui recueille une jeune femme battue par son mari ayant été auparavant aide-cuisine à Longfield Park. Comment ces deux histoires peuvent-elles avoir un lien et se rejoindre ? Cela a été ma question dès le départ et je n’ai pas du tout été déçue de la manière dont l’auteure a déroulé le fil de son intrigue, distillant de petits indices au fil des différents chapitres.
L’alternance de point de vue entre les deux histoires apporte un rythme au récit et on découvre de nombreux personnages, tous aussi attachants les uns que les autres. J’ai eu un énorme coup de cœur pour le personnage d’Emily, une jeune femme sur laquelle souffle un vent d’indépendance et de liberté féminine. On découvre de véritables tranches de vie qui s’étirent, dans une ambiance très plaisante : celle de l’avant-guerre, des débuts des suffragettes, etc. Des drames personnels viennent jalonner l’intrigue et la rendent captivante. On a envie de connaître la fin, de comprendre les liens qui unissent les deux personnages principaux. Je sais déjà que je suis impatiente de lire la suite de cette saga qui m’a d’ores et déjà énormément plu.
Premier tome d’une saga historique, Les rêves de nos mères nous plonge dans la campagne anglaise du début du XXe siècle. A la manière de Downton Abbey, c’est une véritable immersion dans le domaine de Longfield Park, durant laquelle on découvre des tranches de vie quotidienne très plaisantes.