Depuis que j’ai vu pour la première fois la bande-annonce de ce film pendant les vacances d’hiver, je n’avais qu’une envie, c’était d’aller le voir ! Je suis assez faible quand il s’agit d’animaux (j’ai été émue avec Belle et Sébastien, Hachi ou encore Marley et moi, Beethoven) et celui-ci n’a pas fait exception à la règle.

La paisible vie domestique de Buck, un chien au grand cœur, bascule lorsqu’il est brusquement arraché à sa maison en Californie et se retrouve enrôlé comme chien de traîneau dans les étendues sauvages du Yukon canadien pendant la ruée vers l’or des années 1890. Buck va devoir s’adapter et lutter pour survivre, jusqu’à finalement trouver sa véritable place dans le monde en devenant son propre maître…

Avant de commencer ma chronique, je tiens à préciser que je n’ai jamais lu le livre éponyme de Jack London duquel le film est adapté et je n’ai pas non plus vu les précédentes adaptations cinématographiques (qui datent des années 30 et 70). L’Appel de la forêt est donc un remake assez moderne, sur lequel je ne peux effectuer aucune comparaison mais sur lequel je peux donner mon ressenti général. Un ressenti assez bon, de manière générale. Si je déplore un peu les effets spéciaux particulier qui mettent en scène Buck, j’ai beaucoup aimé l’histoire de ce chien qui attendrit par son regard noisette.
On est donc face à un chien attachant, très mignon, qui prend vie et n’a besoin que de pencher la tête sur le côté tout en levant ses grandes oreilles pour valider ses décisions et ses choix. Il a parfois des airs de Beethoven mais c’est un personnage courageux, envoyé en Alaska pour y devenir chien de traîneaux après avoir été enlevé par des braconniers. Il réalisera là-bas que sa liberté est loin d’égaler la vie de chien qu’il avait auprès de ses maîtres, en découvrant les paysages alaskains enneigés, les rudes hivers et les montagnes fleuries en été.
La deuxième partie du film est davantage centrée sur la nature comme personnage et la découverte pour Buck de ces montagnes qu’il n’avait jamais rencontré, les retrouvailles avec ses instincts de chasseurs, de chien. Malgré quelques défauts esthétiques, je me suis laissée emporter par la beauté des paysages et par le retour à la vie sauvage qu’on nous montre dans la relation que Buck va créer avec une meute de loups sauvage. En toile de fond, la ruée vers l’or est également un sujet principal même s’il n’est pas traité en profondeur mais cela ne m’a pas manqué et je n’y ai ressenti aucun regret. Cette nouvelle version est donc la première que je visualisais et je ne pourrais dire si la base scénaristique est respectée mais elle est de loin très satisfaisante à mes yeux, m’ayant fait rêver. C’est un très bon film d’aventures, certainement rendu plus familial que ces premières adaptations.

J’ai lu Croc-Blanc mais L’Appel de la forêt est en attente dans ma PAL. J’ai très envie de voir cette adaptation, malheureusement le confinement m’en a empêchée jusque là mais il faut que je me rattrape ! (Même si, du coup, je ne sais pas trop si j’aurai encore envie de le lire après… ^^’) Et ton avis est encourageant 🙂
J’aimeJ’aime