En grande passionnée d’Histoire et surtout de la seconde guerre mondiale, je ne pouvais passer à côté du film De Gaulle, que je n’avais pas eu le temps d’aller voir au cinéma avant le confinement et qui a été reprogrammé dès le 22 juin.
Mai 1940. La guerre s’intensifie, l’armée française s’effondre, les Allemands seront bientôt à Paris. La panique gagne le gouvernement qui envisage d’accepter la défaite. Un homme, Charles de Gaulle, fraîchement promu général, veut infléchir le cours de l’Histoire. Sa femme, Yvonne de Gaulle, est son premier soutien, mais très vite les événements les séparent. Yvonne et ses enfants se lancent sur les routes de l’exode. Charles rejoint Londres. Il veut faire entendre une autre voix : celle de la Résistance.
80 ans après son célèbre appel, le film De Gaulle revient sur la courte période qui a marqué sa décision de s’exiler à Londres. En effet, loin d’être un biopic retraçant la longue vie du général, il retrace la période d’avril à mai 1940 alors que le Maréchal Pétain et lui-même se font face, s’opposant violemment quant à la poursuite de la guerre. Souhaitant sonner l’armistice, le maréchal se place en faveur d’un arrêt des combats tandis que le général De Gaulle tente de convaincre l’Etat-Major de l’importance de résister. Par la suite, face à la décision de laisser les allemands entrer dans Paris, ce dernier, persuadé de l’importance de continuer le combat, s’exilera en Grande-Bretagne, grâce au soutien de Winston Churchill.
En parallèle, on fait également la connaissance de sa famille et notamment de sa femme Yvonne qui, à travers son parcours, nous offre un aperçu du point de vue des civils et de l’exode des français dans les années 40, fuyant leurs foyers, leurs régions et les allemands. Avec le soutien d’Yvonne, arrivée à Londres après maintes péripéties, le général deviendra le chef de la France Libre et contribuera à alimenter la Résistance Française tout au long de la guerre.
Ce film, sans s’attarder sur les éléments qui précédent la guerre ou ont suivi son appel du 18 juin, met à notre portée un personnage historique, en axant son message sur le côté humain et moins politique.