Cela faisait un petit moment que j’avais envie de lire cette bande-dessinée, surtout en sachant que le roman et le film éponymes avaient été de très gros coups de cœur, et quelle ne fut pas ma joie en la découvrant d’occasion !
Paris, juillet 1942 : Sarah, une fillette de dix ans qui porte l’étoile jaune, est arrêtée avec ses parents par la police française, au milieu de la nuit. Paniquée, elle met son petit frère à l’abri en lui promettant de revenir le libérer dès que possible. Paris, mai 2002 : Julia Jarmond, une journaliste américaine mariée à un Français, doit couvrir la commémoration de la rafle du Vél d’Hiv. Soixante ans après, son chemin va croiser celui de Sarah, et sa vie va changer à jamais. Elle s’appelait Sarah est l’histoire de deux familles que lie un terrible secret, c’est aussi l’évocation d’une des pages les plus sombres de l’Occupation.
Le roman éponyme de Tatiana de Rosnay avait été un très gros coup de cœur, quand je l’avais lu alors que j’étais au lycée. Tout comme l’adaptation cinématographique d’ailleurs, que j’avais trouvé très fidèle et m’avait fait verser quelques larmes. Je garde un précieux souvenir de cette histoire, que je chéris depuis plusieurs années et j’étais très curieuse de voir comment elle serait transposée dans un univers graphique. Je ne fus absolument pas déçue, même si je n’ai pas ressenti la même émotion qui m’avait étreint à la lecture du livre.
Le scénario demeure très fidèle et on suit progressivement l’histoire de Sarah, petite fille juive déportée lors de la rafle du Vel d’Hiv en 1942 avec sa famille, en alternance avec celle de Julia Jarmond, journaliste chargée d’écrire un article pour commémorer les soixante ans de ladite rafle. En acceptant de rédiger son papier pour le journal pour lequel elle travaille, elle est loin d’imaginer que son histoire va venir percuter celle de Sarah et qu’elle va la bouleverser plus qu’elle ne l’aurait cru. Les deux histoires se complètent, se mélangent et ce sont les graphismes qui nous permettent de les identifier.
La seconde guerre mondiale est une période historique charnière, un sujet assez vaste que de nombreux auteurs ou chercheurs se sont emparé par bien des prismes pour la décrire ou tenter de nous la mettre à portée. La rafle du Vel d’Hiv est un de ces événements qui a très longtemps été peu mentionné alors que la responsabilité de la France a été avérée dans les milliers de déportations qui ont eu lieues. Ce qui fait, à mon sens, de cette bande-dessinée, associée au roman et au film éponymes, un ouvrage essentiel.
Une adaptation très réussie, fidèle au scénario original de Tatiana de Rosnay, que j’ai beaucoup aimé même si j’ai été moins émue. C’est, à mon sens, un ouvrage essentiel, qui met en lumière une période charnière souvent peu mentionnée de la seconde guerre mondiale.
J’avais adoré le roman alors cette BD ne peut que être bien ! @meslivresdepoche
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C’est vrai que cette adaptation est très réussie! Tout comme le film d’ailleurs!
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