Une saison au bord de l’eau • Jenny Colgan

Jenny Colgan est pour moi une incontournable de la lecture feel-good estivale. Après avoir beaucoup aimé la saga de La Petite Boulangerie et encore plus celle du Cupcake Café, je me suis lancée cet été dans la nouvelle trilogie de Jenny Colgan !

Assistante juridique dans un cabinet d’avocats à Londres, Flora McKenzie était loin d’imaginer qu’il lui faudrait, pour son travail, retourner à Mure, l’île sur laquelle elle a grandi. Une île qu’elle a quittée avec perte et fracas après le décès brutal de sa mère, quelques années plus tôt. Quand elle arrive à Mure pour s’installer dans la ferme familiale, la jeune femme sent très vite qu’elle n’est pas la bienvenue. Les non-dits et les rancœurs du passé empoisonnent ses relations avec son père, ses frères, mais aussi avec la plupart des habitants du village. Jusqu’au jour où Flora tombe par hasard sur le vieux cahier de recettes de sa mère. En se plongeant dans ce carnet, elle se découvre une nouvelle passion pour la cuisine qui pourrait bien l’aider à se réconcilier avec sa famille et son île natale. Emportée par son élan gourmand, Flora décide de rénover une boutique sur le port dans l’espoir d’y ouvrir un restaurant éphémère…

C’est toujours un grand bonheur pour moi de me plonger dans les romans de Jenny Colgan car j’aime la façon dont elle allie feel-good et gourmandise au cœur de ses romans. Dans ce nouvel opus, qui démarre une trilogie, on va suivre Flora, une jeune assistance juridique qui vit et travaille à Londres depuis trois ans et va se retrouver contrainte de retourner sur son île natale pour son travail. Suite au décès de sa mère, elle a fui l’île de Mure, laissant derrière elle son père, ses trois frères ainsi que le domaine et l’exploitation familiale pour laquelle elle n’avait aucun atome crochu. Vue comme celle qui a abandonné sa famille, son retour s’annonce des plus difficiles…

Flora est un personnage que j’ai énormément aimé, pour son côté réservé mais également ambitieux et courageux. Elle garde enfouies en elle ses émotions et si elle ressent des difficultés à revenir auprès de sa famille, elle n’en demeure pas moins conciliante et ne demande qu’à essayer de recoller les morceaux. Elle cache un cœur d’or et n’affiche pas de regrets d’avoir suivi ses rêves. Elle va donc renouer avec son passé, ses souvenirs durant son séjour sur l’île de Mure, bien qu’elle y soit présente pour son travail et celui-ci se complique également lorsque son patron, pour lequel elle a un léger faible, débarque pour l’aider dans sa mission.

Ce que j’ai tant aimé dans ce roman, c’est l’atmosphère tranquille qui se dégage des descriptions de paysages que nous offre l’autrice, nous dévoilant une île balayée par les vents et les vagues qui demeurent en autarcie. Les habitants qui y vivent se nourrissent de plaisirs simples, d’une vie faite d’agriculture. C’est un roman rempli de douceur qui aborde également des sujets très actuels, tels que la protection de l’environnement, l’écologie, le quotidien des agriculteurs et petits producteurs mais aussi le deuil, l’homosexualité, etc. Le récit est peu soutenu mais très apaisant et l’autrice ne résiste pas à nous ajouter une touche de gourmandise !

Un récit duquel se dégage l’atmosphère tranquille d’une petite île balayée par les vents et les vagues, sur laquelle vit en autarcie une petite communauté bienveillante. J’ai énormément aimé l’histoire de Flora, qui va revenir sur son île natale, renouer avec son passé et ses souvenirs. L’autrice ajoute une pointe de gourmandise à son histoire, ce qui la rend encore plus délicieuse qu’apaisante.

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