
J’avais découvert Jeanne-Marie Sauvage-Avit avec son roman Cueilleuse de thé qui a reçu le prix du Livre Romantique en 2017 et j’avais beaucoup aimé cette histoire qui nous plongeait jusqu’en Inde. J’étais bien heureuse de la relire cette année avec son nouveau roman, La terre des loups.

À peine licenciée de son poste de directrice artistique dans une grosse agence de publicité, Jessy Delmass décide de quitter Lyon et de se consacrer à la peinture. Elle s’installe au Villaret, un village de Haute-Savoie où elle possède un chalet : La Bergerie. Mais à peine arrivée, elle découvre que ce havre de paix est menacé par un projet d’extension de la station de ski voisine. Habitée par le génie de Steffen Witzberg, un peintre allemand qui s’est réfugié à La Bergerie pendant la Seconde Guerre mondiale et auquel elle voue une véritable passion, Jessy décide de tout mettre en œuvre pour préserver son village. Au contact de cette nature puissante et de ce paysage spectaculaire, la jeune femme va révéler une force de caractère hors du commun. Elle sera prête à tout pour sauver la terre des loups qui, après avoir protégé Witzberg, est aussi devenue la sienne.

Le prologue de ce roman m’a dès le départ très intriguée et ensuite, frustrée. Il s’ouvre sur la fuite d’un célèbre peintre, Steffen Witzberg, persécuté pendant la seconde guerre mondiale en raison de ses peintures dénonciatrices du nazisme. Alors qu’il s’est réfugié dans une maison de berger en Savoie, il est contraint de traverser la frontière suisse pour échapper à nouveau aux dignitaires nazis qui le pourchassent. A la suite de ces quelques lignes, je ne sais pour quelle raison je me l’étais imaginée mais je m’attendais à découvrir une histoire d’allers et retours dans le passé et le présent. Sauf qu’il n’en est rien.
On va suivre Jacynthe, surnommée Jessy dans tout le récit, une jeune femme passionnée par les œuvres de Steffen Witzberg depuis ses études d’arts. Alors qu’elle vient de se faire licenciée, elle s’installe à La Bergerie, le fameux chalet savoyard dans lequel s’est réfugié le peintre il y a des années et qu’elle a acheté. Au même moment, à la suite d’une décision municipale, le village se retrouver en difficulté et elle va prendre part à sa manière à son sauvetage. Le personnage de Jessy m’a beaucoup plu, parce qu’elle paraît forte et courageuse, doté d’un grand caractère et d’une capacité à rebondir. Pourtant, je n’ai pas toujours compris ses choix et notamment celui qu’elle fait pour sauver le village, qui ne m’a pas paru crédible malheureusement…
Je ressors de ce récit assez mitigé, avec une impression d’avoir énormément apprécié certains aspects et d’en avoir mal compris d’autres. En effet, j’ai beaucoup aimé toute la dimension naturelle, les sujets tels que la préservation de l’environnement et de l’écologie, les descriptions des paysages montagneux qui sont extrêmement visuels et rendent compte de toute la beauté de la région savoyarde. Je me suis crue au milieu des sommets durant toute ma lecture ! Malheureusement, toutes les descriptions concernant la peinture, le style de Witzberg m’ont ennuyées, ne m’intéressant aucunement. C’est un récit finalement très rapide, parfois trop et les rebondissements interviennent tout aussi vite, ce qui ne les rend pas toujours très réaliste à mon sens.

Une lecture qui m’aura charmée par certains aspects et sujets et m’aura ennuyée avec d’autres. Même si j’ai trouvé l’intrigue parfois peu réaliste, elle n’en reste pas moins captivante et j’ai eu envie d’aller jusqu’au bout du récit pour connaître le fin mot de l’histoire. Les descriptions des paysages et de la nature, sont si visuelles qu’on se sent comme à la montagne, au pied des sommets enneigés.

Je n’ai encore jamais lu cette auteur mais la cueilleuse de thé me tente tout particulièrement, celui ci est déjà dans ma wishlist , j’ai hâte de le lire pour m’en faire un avis car il m’a l’air intéressant tout de même ! Eline
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Ah dommage! Comme toi j’avais beaucoup aimé Cueilleuse de thé mais pas sûre de me lancer pour celui-ci.
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