
Il y a quelques années, j’ai découvert Pénélope Bagieu avec son roman graphique Culottées pour lequel j’avais eu un gros coup de cœur. Je ne m’étais pas penchée davantage sur le travail de l’autrice/illustratrice jusqu’à ce que je découvre parmi les rayons de ma médiathèque la bande dessinée California Dreamin’ et j’ai sauté sur l’occasion.
Ellen naît en 1941 dans une famille juive de Baltimore et, petite déjà, rêve de devenir chanteuse. Sa voix est incroyable, mais sa personnalité aussi excentrique qu’attachante cache une faille de taille : Ellen est boulimique. Et grosse. Trop grosse pour espérer un jour devenir une star. Pourtant quand, à 19 ans, elle devient Cass Elliot, c’est pour échapper à son avenir de vendeuse de pastrami et tenter sa chance à New York ! C’est là que, happée par la folk de l’époque, Cass tombe amoureuse de Denny, le chanteur des Journeymen…
Sans aucune honte, j’avoue que je n’avais jamais entendu parler d’Helen Cohen, plus connue sous le nom de Cass Eliott ou encore Mama Cass, qui n’est autre personne qu’une des deux chanteuses du groupe américain « The Mamas and the Papas ». Un groupe de rock que je connaissais uniquement de nom et dont j’étais certaine de n’avoir jamais écouté une seule de leurs chansons jusqu’à ce que je fasse le lien avec la fameuse chanson « California Dreamin’ »…
Je suis donc entrée dans cette bande dessinée avec l’envie d’en découvrir davantage et je ne fus pas déçue. Le travail de recherche de Pénélope Bagieu est conséquent et nous révèle une personnalité fantasque, hors-norme, terriblement attachante, qu’on a envie de protéger. Je suis admirative de sa force, de son ambition, de sa ténacité. Elle va passer, toute sa vie, outre les humiliations, les moqueries pour atteindre son rêve de devenir chanteuse.

Si j’ai eu un gros coup de cœur pour Helen, pour cette héroïne au talent extraordinaire, j’ai malgré tout été gênée par les graphismes… Ils sont assez particuliers, esthétiquement différents des bandes dessinées que je lis habituellement. L’autrice a en effet illustré de manière très pure, très naturelle son récit. Des traits de crayons, sans couleurs, qui ne sont pas sans harmonie mais ne m’ont pas transcendée. C’est donc un album atypique, qui rend hommage à ne personnalité fantastique qui bouscule les codes de l’époque, dans le milieu artistique des années 60.

Une bande dessinée qui rend hommage à Helen Cohen, plus connue sous le nom de Cass Eliott, chanteuse du groupe « The Mamas and the Papas ». J’ai complètement découvert cette personnalité hors-norme, attachante, fantastique, au talent incroyable, pour qui j’ai eu un gros coup de cœur. Cependant, je n’ai pas été réceptive aux illustrations de l’autrice et cela a parfois gêné ma lecture.

Pareille que toi, le sujet m’intéresse mais le style de dessin me plait moins !
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