Comme chaque année, je reviens sur les livres que j’ai abandonnés et sur les raisons qui m’ont fait les mettre de côté. Cela arrive tout de même rarement mais depuis janvier, deux romans n’ont pas su attisé assez ma curiosité pour que je termine ma lecture…

Bienvenue au motel des pins perdus de Katarina Bivald


Il y a une minute, Henny Broek traversait la rue, maintenant elle est plantée sur le trottoir et regarde son cadavre. Elle est donc décédée dans un accident de la route et devrait rejoindre le royaume des morts. Mais elle a passé toute sa vie dans la même petite ville, elle a toujours travaillé dans le même motel décati et elle ne compte pas leur dire adieu de sitôt. Alors qu’elle regarde ses amis et ses proches réunis pour son enterrement, Henny est confrontée à un nouveau défi : les aider à retrouver leur joie de vivre, malgré leur apparente détermination à rester isolés et malheureux. Henny décide de raviver les vieilles amitiés et de réunir les anciens amants. Pendant ce temps, son cher Motel des Pins perdus reprend vie lui aussi et se peuple d’étrangers pas forcément bienvenus. Les habitants de la ville ne sont pas ravis du changement et la tension monte entre le personnel du motel, les clients et les riverains. Est-ce que Henny aide vraiment ses amis et sa ville en restant parmi eux ? Le bonheur se révèle bien vite plus compliqué qu’elle ne pensait, mais pour elle, tant qu’il y a de l’amour, il y a de l’espoir.

Habituellement, j’adore Katarina Bivald ! J’ai dévoré La bibliothèque des cœurs cabossés et Le jour où Anita envoya tout balader. Alors, c’est confiante que je me suis lancée dans ce dernier roman qu’elle a écrit pour malheureusement l’abandonner au bout d’un tiers. Ce n’est pas une histoire mal écrite parce que les personnages sont très attachants et particulièrement Henny, qui se retrouver coincée sur Terre, contrainte d’observer ses proches faire leur deuil après sa mort. Cependant, je me suis vraiment ennuyée et je n’ai trouvé aucun élément qui me captivant dans ce récit. Henny n’influe en aucun cas sur les autres personnages, elle se contente d’errer sur Terre et cela a un côté un peu surnaturel auquel je n’ai pas accroché. Je suis peut-être trop terre à terre mais j’ai trouvé que ce n’était pas crédible. La mort d’Henny n’apporte finalement pas grand chose au récit et c’est ce qui m’a le plus déçu.

L’heure des spécialistes de Barbara Zoeke


Allemagne, 1940. Max Koenig est un professeur d’université spécialisé dans l’Antiquité. Ou plutôt, était, car depuis quelques temps il est à l’hôpital où il tente de soigner la « neuropathie » dont il souffre. Rongé par le mal, à peine lucide parfois, il se lie néanmoins d’amitié avec d’autres patients, le mutique Carl qui l’aide à écrire des lettres, la douce Elfie qui entend des voix et Oscar un petit garçon mongolien qui vient lui tenir compagnie. A l’hôpital, une routine presque joyeuse s’installe. Mais l’infirmière Rosemarie les met en garde. Car pour tous ces être fragiles, le Reich a un projet. Max comprend qu’il est en danger, qu’ils sont tous en danger, et qu’il aurait dû écouter ses amis qui l’enjoignaient de quitter l’Allemagne. Alors que les bourreaux s’organisent et que son état de santé se détériore, Max va rassembler ses dernières forces pour sauver sa femme adorée, l’exubérante Felicitas, sa fille, Poupette et la belle et douce Elfie…

Grande amatrice de romans historiques, je ne pouvais qu’être intéressée par L’heure des spécialistes parce qu’il se déroulant pendant la seconde guerre mondiale. Pourtant ce fut une lecture laborieuse, que j’ai finalement décidé d’arrêter quand j’ai atteint la moitié. Ce n’est pas le sujet qui m’a déplu parce qu’au contraire, je l’ai trouvé très intéressant. Je n’avais jamais lu de romans qui aborde avec autant de précision le sort des personnes malades mentales qui ont vécu pendant la seconde guerre mondiale, qui ont été déportées ou gazées. Elles faisaient partie de la campagne « Aktion T4 » qui a visé à éliminer les individus handicapés physiques et mentaux et fait notamment entre 70 000 et 80 000 morts. C’est une partie de l’Histoire que je ne connaissais pas précisément et cela m’a permis d’en découvrir davantage mais ce ne fut pas assez pour me passionner, et cela en raison d’une narration bien trop confuse. Les pensées du personnage principal se mélange à la narration, rendant le récit complètement brouillon. J’étais perdue, je n’arrivais pas à distinguer les dialogues du discours et j’ai fini par abandonner ma lecture.

J’avais reçu, sans le solliciter, Bienvenue au motel des pins perdus, mais je ne me suis jamais lancée dans sa lecture…
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J’ai abandonné le dernier roman de Sébastien Spitzer ( à mon plus grand regret)
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J’en ai abandonné quelques-uns avec lesquels je sentais poindre la panne de lecture… Je n’ai pas accroché avec « Ceux qui voulaient voir la mer » de Clarisse Sabard (je pensais pourtant que j’adorerais !), ni avec « La Petite Ceinture » de Nathalie Piégay que j’ai trouvé trop mélancolique…
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J’ai abonné des hommes et des fauves car je n’ai pas adhéré à la plume de l’auteur, le premier jour de Marc Levy, j’ai trouvé le livre trop porté sur la science et ça ne m’a pas plu, j’abandonne rarement des livres, j’aime leur donner une chance, mais parfois ça ne passe vraiment pas et je ne souhaite pas me forcer.
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Deux abandons en 1 an, ça va ton année livresque aurait pu être pire !
J’avais bien aimé La bibliothèque des coeurs cabossés mais c’est vrai que l’intrigue du dernier Katarina Bivald ne m’inspire pas du tout !
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