Parmi les nouveautés du catalogue Netflix, Enola Holmes était celui que j’avais le plus envie de découvrir. Surtout que cela fait des mois que j’ai découvert qu’une série d’adaptation en bande-dessinée existait. Désormais, il va me falloir me les procurer tant j’ai aimé cette héroïne !

Enola est la cadette de la famille Holmes, née en 1884. Elle vit seule dans la campagne britannique avec sa mère, Eudoria, qui l’éduque de manière peu orthodoxe et loin des codes de la société d’autrefois. Quand Eudoria disparaît mystérieusement, Enola se retrouve obligée de contacter ses frères, Mycroft et Sherlock. Ce dernier étant un célèbre détective, Enola pense qu’il pourra l’aider à retrouver la trace de sa mère. Néanmoins, quand ils découvrent que leur petite sœur est loin d’être un modèle de sagesse et de politesse, ils décident de l’envoyer en pensionnat pour la rendre acceptable en société. Mécontente, Enola se déguise et s’échappe en direction de Londres où elle est amenée à résoudre un mystère.

C’est par la saga de bandes dessinées de Serena Blasco, adaptée des romans de Nancy Springer, que j’ai découvert Enola Holmes. Pour autant, même si je les ai croisées à la médiathèque, je ne les ai jamais lues ! Alors quand j’ai découvert qu’un film était en préparation et serait diffusé sur la plateforme Netlfix, j’étais très impatiente et le résultat a été à la hauteur de mes attentes car j’ai adoré ce long-métrage !

L’ambiance m’a tout d’abord charmée dès les premières minutes ! L’histoire se déroule à la fin du XIXe siècle et démarre au cœur de cette grande maison, parsemée de lierres grimpants, aux pièces assombries par des grands rideaux : la maison des Holmes. C’est par le biais d’Enola, la cadette de la famille, qu’on fait la rencontre de cette famille particulière et notamment d’Eudoria, la matriarche. Depuis toujours, elle enseigne à sa fille des principes différents de ceux de l’époque, qui bouscule les mœurs.
Enola est donc loin d’être une jeune fille banale, élevée selon les codes que sa propre mère à établi et cela a fait d’elle une adolescente maline, intelligente, rusée, à la personnalité novatrice. Jusqu’au jour où sa mère disparaît. Eudoria n’hésitera pas à quitter tout ce qu’elle a construit avec sa fille depuis des années pour s’engager dans la lutte pour les droits des femmes et c’est ce qui va mener la jeune Enola sur la route de Londres, espérant la retrouver. Alors en chemin, lorsqu’elle rencontre le lord Tewksbury, poursuivi et pris en chasse par un assassin, deux enquêtes s’entremêlent l’une dans l’autre.

Ce film amène donc énormément de sujets, et notamment une thématique féministe abordée de manière très subtile, mettant en scène une héroïne qui désire s’émanciper et trouver sa place dans le monde réel, sans avoir à dépendre des hommes. Enola Holmes est donc un film que j’ai trouvé très bien réalisé, grâce notamment à un casting incroyable, réunissant Millie Bobby Brown, Henry Cavill, Sam Claflin, Helena Boham Carter, Fiona Shaw (Harry Potter) ou encore Frances de la Tour (Harry Potter).

J’ai également été conquise par ce roman dont j’avais entendu beaucoup de bien, à raison…
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