
J’attendais ce film avec impatience, il y a trois ans, certaine qu’il sortirait au cinéma mais c’est finalement sur la plateforme Netflix que je l’ai trouvé. Il m’a fallu du temps avant de me lancer, sûre qu’il serait émouvant et cela n’a pas loupé.

L’histoire vraie de Jan Zabinski, gardien d’un zoo de Varsovie, et de son épouse Antonina, qui sauvèrent 300 juifs emprisonnés dans le ghetto de Varsovie suite à l’invasion des Nazis.

La femme du gardien de zoo est avant tout un roman de Diane Ackerman, basée sur une incroyable histoire vraie. Celle de la famille Zabinski, Jan et Antonina. Gardien du zoo de Varsovie, ils sont malheureusement contraints de stopper toute leur activité lorsque la Pologne est envahie par l’Allemagne en septembre 1939. Contre l’invasion, contre l’antisémitisme ambiant et la haine inspirée par la guerre, Jan va alors décider d’utiliser les souterrains de son zoo pour sauver les juifs emprisonnés dans le ghetto.

J’avais découvert le destin des Zabinski en lisant la saga de bandes dessinées Irena qui évoque le courage de ce couple. Mais le film se concentre essentiellement sur Antonina, dressant le portrait d’une femme courageuse, d’une épouse remarquable et d’une mère attentionnée, dans des réactions les plus humaines face à la haine, la peur et la guerre. S’il s’attache à montrer les actions de la famille, il offre également une vision cruelle de la guerre via la destruction du zoo, la mort des animaux rescapés, bouleversant ainsi le projet de la vie de Jan et Antonina.

Ce film m’a beaucoup émue, j’y ai versé des larmes car il est, malgré sa thématique très sombre, très beau et lumineux. Il donne espoir, nous montrant à voir un autre point de vue de la guerre : celui des polonais qui, après les bombardements de Varsovie de 1945 ne furent plus que 6% parmi la population originelle à occuper la ville. Jessica Chastain, dans le rôle d’Antonina, m’a éblouie. Brillante, elle incarne à merveille son personnage : une femme dont l’instinct n’aura de cesse d’essayer de sauver le maximum d’individus, à son échelle.

J’aimerais beaucoup le voir, il faudra que je l’ajoute à ma liste !
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