
Ce roman faisait partie des sorties que j’avais le plus envie de découvrir cet automne et je n’avais jamais lu de romans de Mélanie Benjamin. Le résumé laissait entendre une histoire passionnante durant la seconde guerre mondiale, entre les murs du célèbre hôtel Ritz.

Rien ne peut arriver au Ritz : dans ce temple du luxe qui autorise les caprices les plus farfelus, le prestige protège de tout. Même du pire, pense-t-on avant que l’armée allemande n’occupe Paris en juin 1940. Les hauts dignitaires nazis, dont Hermann Göring, investissent l’hôtel ; les portiers élégants sont remplacés par des soldats aux portes d’entrée. L’insouciance cède à la peur. Pour Blanche Auzello, l’épouse du directeur du Ritz, cette réalité est insupportable. La Dame du Ritz, une américaine rebelle et intrépide, n’est pas femme à se résigner. Mais comment faire ? Dans le palace où le bruit des bottes étouffe désormais les rires, Blanche comprend que sa seule issue est le mensonge. D’autant qu’elle cache un secret qui pourrait mettre sa vie et celle de son époux en danger, mais aussi ternir la légende du Ritz…

Ce roman est inspiré de faits et personnages réels, au milieu desquels l’autrice a savamment dosé la fiction pour que les contours deviennent flous. Si bien qu’on plonge dès le départ en juin 1940, alors que les allemands ont débarqué à Paris dans une réalité bien sombre. Claude Auzello, directeur du Ritz, accompagné de sa femme Blanche, reviennent de Nice, où ils ont passé le début de la guerre. A travers leur histoire, on va vivre ce conflit depuis l’hôtel mythique parisien, qui a servi de QG à certains grands généraux allemands.
L’établissement luxueux représente Paris, sa grandeur et sa lumière et de nombreux intellectuels et artistes, personnalités publiques politiques et littéraires vont séjourner dans ses suites : Herman Göring, Ernest Hemingway, ou encore Coco Chanel et son célèbre amant, Hans von Dincklage. Présenté comme un personnage à part entière, on évolue au sein du Ritz tout au long de l’histoire, plongeant ainsi dans l’intimité du couple Auzello, qui y vit à temps complet.
Si j’ai beaucoup aimé cette lecture, que j’ai trouvé vraiment passionnante et qui donne à voir un autre aspect de la seconde guerre mondiale, le rythme du récit m’a pourtant semblé assez inégal et je me suis sentie davantage captivée par les 150 dernières pages, lorsque l’histoire entre dans l’émotion des personnages et moins dans les faits et gestes. On y découvre l’histoire du Ritz, du couple emblématique de cet hôtel et de sa vie sous la guerre mais il y a selon moi trop de longueurs et trop peu d’émotions.

Un roman qui passionne de part son aspect historique, reprenant les grandes lignes de la vie du couple Auzello, qui ont dirigé le Ritz pendant de nombreuses années et notamment durant la seconde guerre mondiale. Le rythme du récit est cependant trop inégal et il m’a manqué de l’émotion pour être véritablement captivée par ce roman.

Pour le coup j’adore les romans historiques donc je pense me laisser tenter 😉
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