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Rentrée littéraire d’hiver • Janvier 2021

Après une petite baisse de parution dans les librairies à la fin de l’année, c’est au tour de la rentrée littéraire d’hiver de faire son arrivée. J’aime particulièrement cette période et j’ai encore une fois repéré quelques titres qui m’ont l’air d’être de véritables pépites.

• 6 janvier •

Le train des enfants de Viola Ardone (Albin Michel)

Naples, 1946. Amerigo quitte son quartier pour monter dans un train. Avec des milliers d’autres enfants du Sud, il traversera toute la péninsule et passera quelques mois dans une famille du Nord : une initiative du parti communiste vouée à arracher les plus jeunes à la misère après le dernier conflit mondial. Loin de ses repères, de sa mère Antonietta et des ruelles de Naples, Amerigo découvre une autre vie. Déchiré entre l’amour maternel et sa famille d’adoption, quel chemin choisira-t-il ?

Friday Black de Nana Kwame Adjei-Brenyah (Albin Michel)

Avec ce premier livre incroyablement inventif, Nana Kwame Adjei-Brenyah s’est imposé aux États-Unis comme une nouvelle voix explosive dans la lignée de Colson Whitehead et Marlon James. Entremêlant dystopie, satire et fantastique, et ses nouvelles donnent à voir avec une effarante lucidité la violence et la déshumanisation de notre monde. Qu’il mette en scène le procès d’un Blanc accusé du meurtre effroyable de cinq enfants noirs (et qui sera acquitté), le parcours d’un jeune qui tente de faire diminuer son « degré de noirceur » pour décrocher un emploi, le quotidien d’un vendeur de centre commercial confronté à des clients devenus zombies, ou celui des employés d’un parc d’attractions faisant du racisme ordinaire une source de divertissement, AdjeiBrenyah le fait avec une maîtrise et une maturité stupéfi antes. On renferme ce livre hébété : si la fi ction peut contribuer à bousculer les mentalités, alors Friday Black est une puissante arme littéraire.

Les indésirables de Kiku Hughes (Rue de Sèvres)

Kiku a 16 ans. Americano-japonaise, elle se sent déconnectée de son héritage japonais et en sait peu sur l’histoire de sa famille qui cultive le secret. Alors qu’elle est en vacances avec sa mère à San Francisco, elle se retrouve brusquement dans les années 1940, propulsée dans un des camps qui a fleuri sur le territoire américain au lendemain de Pearl Harbor. Parquée, Kiku partage le quotidien de sa jeune grand-mère et de 120 000 citoyens nippo-américains déchus de tous leurs droits civiques par leur propre gouvernement, car accusés d’être des ennemis de la nation…

L’enfant de la prochaine aurore de Louise Erdrich (Albin Michel)

Dans le sillage d’une apocalypse écologique qui menace l’équilibre de la vie sur terre, l’évolution des espèces s’est brusquement arrêtée. C’est dans ce contexte instable et inquiétant, alors qu’un gouvernement totalitaire a pris les rênes des États-Unis et impose aux femmes enceintes de se signaler auprès d’un centre dédié, que Cedar Hawk Songmaker, 26 ans, apprend qu’elle attend un bébé. Cette jeune Indienne, adoptée à la naissance par un couple de Blancs progressistes, décide alors d’aller rencontrer pour la première fois sa famille biologique, installée sur une réserve dans le nord du Minnesota, et comprend que les membres de l’« Église de la Nouvelle Constitution » désormais au pouvoir portent un intérêt tout particulier à l’enfant qu’elle porte. Face à la désintégration de ce qui constituait le quotidien ordinaire des Américains, et déterminée à protéger coûte que coûte son bébé, elle se lance dans une fuite à travers le pays, sans savoir s’il existe encore un lieu sûr où se réfugier.

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• 7 janvier •

Les pionnières : une place au soleil de Anna Jacobs (L’Archipel)

Irlande, début des années 1860. Keara Michaels ne quitterait pour rien au monde sa terre natale et ses deux sœurs. Mais le destin est parfois cruel… Enceinte et sans le sou, elle est contrainte de traverser les océans pour gagner l’Australie. Toute seule : le père de son futur enfant, qui est marié, ne l’accompagnera pas. Dans le même temps, Mark Gibson, un chercheur d’or, doit fuir le Lancashire pour échapper à la vengeance de son beau-père. Et tenter sa chance à l’autre bout du monde. C’est à Rossall Springs, à deux heures de route de Melbourne, qu’il ouvrira une auberge…
Est-ce là que Keara rencontrera l’homme de sa vie ?

Mademoiselle Coco et l’eau de l’amour de Michelle Marly (Fleuve)

Hiver 1919-1920. Après la perte brutale et tragique du grand amour de sa vie, Gabrielle Chanel, appelée Coco, traverse une terrible crise existentielle. Ni son entourage ni son travail ne réussissent à la sortir d’une tristesse profonde. Jusqu’au jour où elle se rappelle leur dernier projet commun : créer sa propre eau de toilette. Bien que Coco ne connaisse rien au métier des grands parfumeurs, elle va se lancer corps et âme dans cette folle aventure afin de rendre un hommage éternel à l’homme perdu. Sa persévérance va lui permettre de repousser ses limites, et l’aider peu à peu à revenir parmi les vivants. Tout en donnant naissance à une des plus grandes et des plus belles créations de la parfumerie, le N°5…

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• 12 janvier •

Pachinko de Min Jin Lee (Charleston)

Début des années 1930. Dans un petit village coréen, la jeune Sunja se laisse séduire par les belles paroles et tendres attentions d’un riche étranger. Lorsqu’elle découvre qu’elle est enceinte et que son amant est déjà marié, elle est confrontée à un choix : devenir, comme tant d’autres jeunes femmes dans sa situation, une seconde épouse, une « épouse coréenne » ou couvrir sa famille de déshonneur. Elle choisira une troisième voie : le mariage avec Isak, un pasteur chrétien qu’elle connaît à peine et qui lui offre une nouvelle existence au Japon. Cette décision est le point de départ d’un douloureux exil qui s’étendra sur huit décennies et quatre générations. Avec une justesse historique remarquable et une écriture précise et dépouillée, Min Jin Lee nous offre, à travers un siècle de relations nipp-ocoréennes, un hymne intime et poignant à tous les sacrifices que font les immigrés pour trouver leur place en pays étrangers.

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• 14 janvier •

L’amour au temps des éléphants d’Ariane Bois (Belfond)

Ils ne se connaissent pas et pourtant, en cette journée caniculaire de septembre 1916 dans une petite ville du Sud des États-Unis, ils assistent parmi la foule au même effroyable spectacle : l’exécution par pendaison d’une éléphante de cirque, Mary, coupable d’avoir tué un homme. Cette vision bouleversera la vie d’Arabella, de Kid et de Jeremy. De l’Amérique qui entre en guerre au Paris tourbillonnant des années 1920, des champs de bataille de l’Est de la France aux cabarets de jazz, des pistes de cirque jusqu’au Kenya dissolu des colons anglais, ces trois êtres devenus inséparables vont se lancer sur la trace des éléphants au cours d’une prodigieuse expédition de sauvetage. Dans cette éblouissante saga, une jeunesse éprise de nature et d’absolu livre son plus beau combat pour la liberté des animaux et celle des hommes.

Nos secrets trop bien gardés de Lara Prescott (Robert Laffont)

Et si les mots et les femmes avaient le pouvoir de changer le monde… A l’aube de la guerre froide, Olga, la muse de Boris Pasternak, est arrêtée à Moscou et envoyée au goulag -il s’agit de faire pression sur le plus célèbre écrivain soviétique vivant, dont le roman Le Docteur Jivago critiquerait la révolution d’Octobre. En 1956, à Washington, Irina, Américaine d’origine russe, est embauchée par la CIA, officiellement comme dactylo, mais en vérité pour travailler sur le terrain. La chic et sophistiquée Sally est chargée de la former à l’art de l’espionnage. De Moscou aux horreurs du goulag, de Washington à Paris et Milan, Nos secrets trop bien gardés met en scène la passion et le courage de trois femmes inoubliables en saisissant un moment extraordinaire du XXe siècle avec une maîtrise et une vérité étonnantes et rend hommage à toutes les femmes éclipsées par les hommes et oubliées par l’Histoire.

La lumière dans les combles de Sharon Cameron (Gallimard Jeunesse)

Stefania et sa soeur ont un terrible secret : treize juifs se cachent dans leur grenier. Mais bientôt, l’étau nazi se resserre… Comment continuer à avancer ?

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• 15 janvier •

Blanc autour de Wilfrid Lupano et Stéphane Fert (Dargaud)

1832, Canterbury. Dans cette petite ville du Connecticut, l’institutrice Prudence Crandall s’occupe d’une école pour filles. Un jour, elle accueille dans sa classe une jeune noire, Sarah. La population blanche locale voit immédiatement cette  » exception  » comme une menace. Même si l’esclavage n’est plus pratiqué dans la plupart des Etats du Nord, l’Amérique blanche reste hantée par le spectre de Nat Turner : un an plus tôt, en Virginie, cet esclave noir qui savait lire et écrire a pris la tête d’une révolte sanglante. Pour les habitants de Canterbury, instruction rime désormais avec insurrection. Ils menacent de retirer leurs filles de l’école si la jeune Sarah reste admise. Prudence Crandall les prend au mot et l’école devient la première école pour jeunes filles noires des Etats-Unis, trente ans avant l’abolition de l’esclavage. Nassées au coeur d’une communauté ultra-hostile, quelques jeunes filles noires venues d’un peu partout pour étudier vont prendre conscience malgré elles du danger qu’elles incarnent et de la haine qu’elles suscitent dès lors qu’elles ont le culot de vouloir s’élever au-dessus de leur condition.

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• 19 janvier •

Le parfum de la vérité de Lucy Diamond (Charleston)

Il n’y a pas plus opposées qu’elles. Polly, citadine jusqu’au bout des ongles, femme d’affaire ambitieuse à qui tout réussit. Sa soeur Clare, divorcée, deux enfants à charge, reine du système D qui n’a jamais quitté son village. Mais le destin a décidé de les rassembler… Quand elle perd son emploi, Polly se voit contrainte, à son grand désespoir, de s’installer à la campagne, chez Clare. Elles qui n’ont pas vécu ensemble depuis des lustres et qui se parlent à peine, les voilà obligées de cohabiter ! Si les débuts sont bien difficiles, un projet va les fédérer : la fabrication de produits bio pour le bain, une idée de Clare qui amuse beaucoup Polly. Et si les soeurs avaient plus en commun qu’elles ne le pensaient ?

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• 21 janvier •

La cité de larmes de Kate Mosse (Sonatines)

1572. Depuis dix ans, les guerres de Religion ravagent la France. Aujourd’hui, enfin, un fragile espoir de paix renaît : Catherine de Médicis a manoeuvré dans l’ombre et le royaume s’apprête à célébrer le mariage de la future reine Margot et d’Henri, le roi protestant de Navarre. Minou Joubert et son époux Piet quittent le Languedoc pour assister à la cérémonie. Alors que la tension est déjà à son comble dans les rues de Paris, on attente à la vie de l’amiral de Coligny. C’est le début du massacre de la Saint-Barthélemy. Précipités dans les chaos de l’Histoire, Minou et Piet sont sur le point de prendre la fuite quand ils découvrent la disparition de Marta, leur fillette de sept ans…

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• 26 janvier •

La chanson du rayon de lune de Tonie Behar (Charleston)

1860. Joséphine est une « grisette », une des milliers de petites mains qui travaillent dans les coulisses du monde du linge et de la mode. Douée pour créer des petits bijoux fantaisie, elle rêve de pouvoir ouvrir son propre commerce. Mais à une époque où le mariage est une étape incontournable de la vie de femme, elle sait qu’il lui faudrait épouser un homme riche pour sortir de sa dure condition d’ouvrière payée six sous de l’heure. 2020. Amanda est une entrepreneuse dont la marque de bijoux cartonne. Féministe engagée, végétarienne, concernée par l’environnement, elle tente de développer son entreprise en accord avec ses convictions. Mais, même aujourd’hui, est-il possible de vivre une histoire d’amour complètement en dehors des schémas patriarcaux ? Liées par un immeuble parisien, une bague mystérieuse appelée le rayon de lune et des lettres longtemps oubliées, ces deux femmes réussiront-elles à vivre comme elles le souhaitent et à suivre leurs aspirations ?

L’héritage de la villa aux étoffes d’Anne Jacobs (Charleston)

Augsbourg, 1920. À la Villa aux étoffes, l’avenir est envisagé avec optimisme. Elizabeth revient chez elle avec un nouvel amour. Libéré après sa longue captivité en Russie, Paul Meltzer rentre chez lui et reprend la tête de l’usine pour rendre à l’affaire familiale sa splendeur d’antan. Marie, sa femme, cherche à réaliser un rêve d’enfant : ouvrir un studio de mode. Ses modèles ont du succès mais sa relation avec Paul est tendue. La solution est-elle de quitter la villa avec ses enfants ? La fin d’une saga extraordinaire où se mêlent grande et petite histoire.

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Et vous, quels sont les titres que vous avez repéré et/ou envie de découvrir en janvier ?

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5 commentaires sur “Rentrée littéraire d’hiver • Janvier 2021

  1. Nous avons plusieurs titres en commun repérés ! 😀 Je te souhaite de très belles découvertes ! (Je saute dans tous les sens en attendant d’aller en récupérer certains chez mon libraire : plus que 2 jours avant le grand lancement des sorties ! ^^)

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  2. Évidemment tous les livres Charleston, haha contente de les avoir lu en avant première ! Le train des enfants me tente énormément j’adore les histoires se déroulant en Italie, Mademoiselle Coco a l’air super original et j’aimerai beaucoup le lire !

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