Fan de la première heure des dessins animés Winx, j’étais très heureuse de découvrir que Netflix allait sortir sur sa plateforme une adaptation et je me suis empressée de la regarder dès sa mise en ligne.

Fate: The Winx Saga s’attache au parcours initiatique de cinq fées fréquentant Alfea, pensionnat féerique situé dans l’Autre Monde. C’est là qu’elles doivent apprendre à maîtriser leurs pouvoirs magiques, tout en découvrant l’amour, en surmontant leurs rivalités et en affrontant les monstres qui menacent de les détruire.

Si vous étiez comme moi une amatrice des dessins animés, il vous faut savoir que de nombreux éléments diffèrent de ces derniers. C’est un réadaptation, un peu moins pailletée, magique et niaise et même si je n’ai pas été entièrement convaincue, cela n’est nullement parce que la série différait autant des dessins animés. L’univers est malgré tout très stéréotypé et cela, dès les premières minutes du premier épisode et je n’ai pu m’empêcher de lever les yeux au ciel.

Concernant les personnages, on retrouve les héroïnes principales et notamment Bloom, qui est au cœur de l’action durant toute la série, mais aussi Stella, Musa, Aïsha (qui remplace l’ancienne Layla) et Terra (à la place de Flora). Elles sont donc au nombre de cinq et Tecna est aux abonnées absentes. Tout comme les Trix, autrefois appelées Stormy, Icy et Darcy, regroupées en une seule et même héroïne, Beatrix. Au sein de la célèbre école Alféa, elles vont donc apprendre à développer leur magie et leurs pouvoirs et faire face aux obstacles qui menacent la sécurité de l’école ainsi qu’au passé.
C’est une série qui ne m’a pas autant convaincue que ce à quoi je m’attendais et même si je suis bien contente de la voir plus moderne, plus diversifiée, il y a de nombreux éléments qui n’ont pas su me captiver. En effet, le personnage de Bloom est à mon sens bien trop exposé et joué de façon trop superficiel. J’aurais aimé que les différentes fées soient toutes aussi mises à leur avantage, qu’on en découvre davantage sur leurs différents pouvoirs. De plus, la construction de l’intrigue a rendu les personnages très manichéens et j’estime que dans la fantasy, on peut aisément se servir de la magie pour rendre des individus plus difficiles à cerner. Or, présentement, les fées sont gentilles et de l’autre côté, il y a les méchants. Ce qui est accentué par la vendetta personnelle de Bloom pour connaître ses origines…

Dernier point qui m’a passablement fait lever les yeux au ciel, une nouvelle fois, ce sont les romances non indispensables disséminées entre chaque épisode et la présence d’un triangle amoureux absolument non nécessaire. Comme s’il fallait forcément en placer une ou deux dans la série pour attirer les spectateurs… Bref, ce n’est pas une série assez développée selon moi et qui mériterait peut-être plus de nuances et moins de clichés. L’élément qui me donne envie de continuer et de regarder la saison 2, si saison 2 il y a, c’est le cliffhanger final, qui me laisse quand même très curieuse.

J’ai bien aimé cette première saison, après je n’ai jamais vu le dessin animé c’est peut-être pour ça.
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