
Le printemps, l’arrivée des petites fleurs, les cerisiers en fleur et les bourgeons ont commencé à me mettre en joie. Les parutions d’avril sont synonymes de tous ses petits instants dont je me réjouis.

• 1er avril •
La maison aux miroirs de Cristina Caboni (Presses de la Cité)

La maison aux miroirs, une grande villa de Positano, est le seul endroit où Milena, comédienne, se sent vraiment chez elle. C’est là qu’elle a grandi avec son grand-père Michele. Elle en connaît tous les recoins, à commencer par la majestueuse entrée ornée de glaces qui lui vaut son nom. Mais un jour, pendant l’une de ses visites au vieil homme, des ouvriers retrouvent un squelette sur la propriété. La police ouvre aussitôt une enquête. Michele, malade, semble particulièrement bouleversé par cet événement. Au gré de ses délires surgit un nom : celui d’Eva, sa femme, disparue des années plus tôt. En quête de réponses, Milena va tenter de percer le mystère qui entoure l’identité de la victime. Pourrait-elle être sa grand-mère, dont elle ignore tout ? Pourquoi Eva, l’Américaine, est-elle partie subitement en abandonnant mari et enfant ?
Face à la mer immense de Lorraine Fouchet (Héloïse d’Ormesson)

En devenant romancière, Prune ignorait qu’elle serait aussi marieuse. Pourtant, grâce à l’un de ses livres, un couple va s’unir à Groix. Et elle est conviée à la noce. Elle qui s’était juré de ne plus jamais remettre les pieds sur l’île accepte. Il est peut-être temps de cesser de fuir. Sur place, fuir sera de toute façon impossible : une tempête retient les bateaux à quai. Les invités vont devoir se supporter plus longtemps que prévu… advienne que pourra ! Que serait un mariage sans imprévus, petites vengeances familiales et rencontres sentimentales ? Certains sont là par affection, par politesse, ou pour ne pas dormir seuls. Mais cerné par la mer immense, chacun repartira transformé.
Dame d’honneur de Anne Glenconner (Les Escales)

Bien qu’elle soit l’aînée du richissime cinquième comte de Leicester, Lady Anne Glenconner est une femme et donc une « terrible déception ». Elle n’héritera ni du domaine ancestral ni de la fortune familiale. Ainsi débute la vie riche en contrastes de cette aristocrate, intime de la famille royale, qui oscille entre tragédie et comédie. Lady Anne raconte les missions diplomatiques aux quatre coins du monde, aux côtés de la princesse Margaret. Elle décrit les fêtes somptueuses et décadentes sur l’île Moustique, propriété de son époux, refuge de la princesse fuyant les paparazzis et paradis pour célébrités comme David Bowie ou Mick Jagger ; mais aussi l’annulation de ses premières fiançailles due à son « mauvais sang » et son mariage tumultueux avec le fantasque Lord Glenconner…
Héroïnes de Sarah-Jane Stratford (Belfond)

Alors que la Peur rouge s’abat sur l’ensemble des États-Unis, Phoebe Adler, talentueuse scénariste, est brutalement bannie de Hollywood. La cause ? Ses supposées accointances communistes, vraisemblablement le fruit des affabulations d’un collègue jaloux. Face à la menace d’un procès inique, la jeune femme se retrouve contrainte d’abandonner sa sœur malade et d’émigrer de l’autre côté de l’Atlantique. Mais, au lendemain de la guerre, trouver du travail dans un Londres entièrement à reconstruire n’est pas chose facile. Jusqu’au jour où le chemin de Phoebe croise celui d’Hannah Wolfson. Productrice américaine, elle-même victime de dénonciations, Hannah a décidé d’offrir son aide aux artistes blacklistés. Ensemble, les deux femmes jurent de prendre leur revanche, non seulement sur le maccarthysme, mais aussi sur le sexisme qui règne dans les studios. Duo de choc, de talent et de charme, Phoebe et Hannah voient leurs vœux exaucés au-delà de leurs rêves… avant de réaliser que la chasse aux sorcières ne connaît pas de frontières et que leur sanctuaire anglais est loin d’être sans danger.
L’écho des souvenirs de Tamara McKinley (L’Archipel)

1936. À peine arrivée à Paris, la Ville Lumière apparaît à Annabelle Blake, jeune infi rmière contrainte de fuir Londres, comme la cité de tous les possibles. Elle y fait la connaissance d’Étienne, poète en devenir, et de Henri, peintre en quête de reconnaissance. Ensemble, ils passent leurs journées à flirter et à prendre du bon temps. Mais ce Paris bohème n’est pas qu’une fête, d’autant que la guerre civile menace en Espagne… Deux décennies plus tard, suivant les pas de sa mère, Eugénie, une artiste prometteuse, tombe amoureuse de la capitale sitôt arrivée gare de Lyon. Mais elle ne se doute pas des secrets que son séjour va faire surgir…

• 7 avril •
Le livre des deux chemins de Jodi Picoult (Actes Sud)

Dawn Edelstein voit sa vie basculer en quelques minutes. Elle est assise à bord d’un avion lorsqu’une annonce retentit dans la cabine : l’appareil doit se poser de toute urgence. Tandis que Dawn se prépare au pire, les pensées virevoltent dans sa tête et contre toute attente, ce n’est pas à son mari qu’elle songe mais à un homme qu’elle n’a pas revu depuis quinze ans… Sortie miraculeusement indemne, elle devra faire face aux questions qu’elle ne s’est jamais réellement posées : à quoi ressemble une vie bien vécue ? Que laissons-nous derrière nous quand nous quittons cette terre ? Faisons-nous des choix… ou bien est-ce nos choix qui font de nous ce que nous sommes ? Et qui serions-nous si nous n’étions pas devenus la personne que nous sommes aujourd’hui ?
L’oiseau bleu d’Erzeroum de Ian Manook (Albin Michel)

1915, non loin d’Erzeroum, en Arménie turque. Araxie, dix ans, et sa petite sœur Haïganouch, six ans, échappent par miracle au massacre des Arméniens par les Turcs. Déportées vers le grand désert de Deir-ez-Zor et condamnées à une mort inéluctable, les deux fillettes sont épargnées grâce à un médecin qui les achète comme esclaves, les privant de leur liberté mais leur laissant la vie sauve. Jusqu’à ce que l’Histoire, à nouveau, les précipite dans la tourmente. Séparées, propulsées chacune à un bout du monde, Araxie et Haïganouch survivront-elles aux guerres et aux trahisons de ce siècle cruel ? Trouveront-elles enfin la paix et un refuge, aussi fragile soit-il ?

• 8 avril •
Les papillons de Barcella (Le Cherche-Midi)

Rêveur déchu du 21e siècle, Alexandrin a perdu ses papillons.Vous savez, ceux qui virevoltent au creux de nos ventres endormis lorsqu’on tombe amoureux. Ceux dont le doux bruissement nous émerveille. Au détour d’un hasard, la jeune Marie croisera sa route et l’aidera à renaître. Mais Marie porte en elle un silencieux fardeau avec lequel il devra composer avant de réentendre ce doux murmure. Contraints de se cacher, bravant les interdits, nos amoureux se dessineront un monde à part. Jusqu’à ce que…

• 14 avril •
Les deux vies de Lydia Bird de Josie Silver (Charleston)

Comment continuer à vivre quand on a perdu son âme soeur ? Lydia et Freddie. Dix ans d’un amour fou que Lydia croyait indestructible, avant qu’un terrible accident de voiture ne lui arrache l’homme de sa vie. Le coeur en miettes, Lydia se laisse sombrer. Jusqu’au soir où un véritable miracle la sort de sa torpeur : après avoir pris un somnifère, elle se réveille au côté de Freddie, bien vivant. Alors, Lydia se met à vivre pour ses nuits, pour profiter de cette seconde chance dans un monde artificiel où elle vole les instants magiques qui auraient dû être les siens. Mais jongler entre deux réalités a un prix et Lydia s’éloigne chaque jour un peu plus du monde des vivants. Pourtant, dans le monde réel où elle apprend à vivre sans Freddie, tout est encore possible. À condition qu’elle décide d’y rester…
Le voyage de Cilka de Heather Morris (Charleston)

En 1942, Cilka, jeune Slovaque, est déportée dans le camp d’Auschwitz. La beauté de ses 16 ans est sa chance, autant que son cauchemar : pour survivre, elle n’a d’autre choix que de céder son corps aux officiers nazis. Mais pour ces actes, Cilka est accusée de trahison par le gouvernement russe. En 1945, elle est condamnée à quinze ans d’emprisonnement dans un goulag de Sibérie. Cilka retrouve l’enfer, la mort qui rôde…

• 15 avril •
Les disparus de la Purple Line de Deepa Anappara (Presses de la cité)

À 9 ans, Jai regarde un peu trop de séries policières et se croit beaucoup plus futé que ses amis Pari et Faiz. Tous les trois vivent avec leurs familles dans une mégalopole indienne noyée dans le smog, entre la décharge et les allées grouillantes du Bhoot Bazar. Quand un de leurs camarades de classe manque à l’appel et que les autorités ferment les yeux, Jai décide d’employer ses talents de détective, acquis au fil des épisodes de Police Patrol, pour mener l’enquête. Le trio s’aventure ainsi sur la Purple Line, la ligne de métro locale, et dans les coins les plus dangereux de la ville. Mais ce qui n’était au début qu’un jeu tourne vite au drame lorsque les disparitions s’enchaînent, jusqu’à toucher Jai en plein cœur. Pour découvrir la vérité, les enquêteurs en herbe devront affronter des parents impuissants et dévastés, des forces de l’ordre corrompues et les djinns qui hantent les rues sombres en quête d’âmes à voler…

• 20 avril •
A la lumière de nos jours de Clarisse Sabard (Charleston)

2013. Julia débarque dans sa famille, en plein cœur de la Touraine. Déchue d’un concours de pâtisserie dont elle était membre du jury, la jeune femme ne va pas bien et sa vie part en vrille. Elle décide de se rapprocher de sa famille paternelle, et surtout de Suzette, sa grand-mère, qui vient d’intégrer un EHPAD. Et si cette dernière l’accueille à bras ouverts, ce n’est pas le cas d’Alex, le cousin de Julia, qui lui en veut de son silence radio durant des années… Suzette propose un pacte aux deux cousins : s’ils acceptent d’habiter dans sa maison et de la vider, elle leur reviendra à son décès. Mais ce qu’ils ne savent pas, c’est que Suzette a un grand rêve : que les deux jeunes gens recréent la pâtisserie familiale… Julia va plonger dans les affaires familiales, et va notamment découvrir l’histoire d’Eugénie, son arrière-grand-mère, qui a quitté le village en 1919 pour d’obscures raisons… Eugénie, qui a atterri chez sa tante, esseulée, dans les faubourgs parisiens… Des années 1920 aux années 1970, Julia va traverser l’histoire d’un demi-siècle aux travers des grandes figures féminines de son époque.

• 21 avril •
Une toute petite minute de Laurence Peyrin (Calmann-Lévy)


• 22 avril •
Le craquant de la nougatine de Laure Manel (Michel Lafon)

Voilà, je me présente : Romain Piveteau, 42 ans, Niçois d’origine qui-a-gardé-des-O-un-peu-ouverts, restaurateur sympa, père solo qui-fait-ce-qu’il-peut, ex drôle. Ça tient en peu de mots. Il n’y a pas de quoi charmer une comédienne aux allures de déesse romaine. Quand j’y pense… Alba, déesse romaine… ça aurait pu être un signe pour un Romain comme moi… Il paraît que les couples se fondent toujours sur une espèce de légende originelle…
Le cœur a ses raisons qu’on aimerait parfois ignorer. Dans un bus, Romain rencontre Alba. Transporté par le charme éclatant de cette inconnue, il ne résiste pas à l’irrépressible envie de la revoir. Mais osera-t-il faire le premier pas ? Et surtout : a-t-il seulement droit à cette histoire ?

• 26 avril •
La lumière était si parfaite de Carène Ponte (Fleuve)

Comment sa vie a-t-elle pu lui échapper à ce point?? Devenue mère au foyer à la naissance de ses enfants, Megg fait face aujourd’hui à une ado en crise qu’elle ne reconnaît plus. Son mari ne se préoccupe guère des tâches quotidiennes. Et puis il y a eu le coup de grâce, cette saleté d’infarctus qui a fauché sa mère avant l’heure. Tandis qu’elle se résout à vider la maison de son enfance, Megg déniche une pellicule photo qui l’intrigue, et décide de la faire développer. Rien ne pouvait la préparer à la série de clichés qu’elle découvre alors… Une révélation qui bouleversera sa vie. Partie sur les traces d’un passé maternel dont elle ignore tout, Megg ne se doute pas que c’est son avenir qu’elle est en train de reprendre en main.

• 29 avril •
Sous un grand ciel bleu d’Anna McPartlin (Le Cherche-Midi)

Rabbit Hayes est morte, laissant derrière elle une famille brisée par le chagrin. Désespérée, sa mère Molly se questionne sur sa foi tandis que son père Jack s’enferme dans le grenier durant des heures pour se perdre dans ses journaux intimes. Et peut-être son passé. C’est à Davey, son frère, qu’on confie la garde de Juliet, douze ans, que Rabbit élevait seule. Mais comment aider Juliet à surmonter son chagrin quand lui-même parvient à peine à faire face au sien ? Il faudra du temps et beaucoup de courage aux Hayes pour réinventer leur vie ensemble. Mais le souvenir radieux de Rabbit et l’amour inconditionnel qui relie chaque membre de cette famille peu conventionnelle sauront leur faire traverser cette épreuve. Il y aura des sourires qui transperceront la tragédie et beaucoup, beaucoup de fantaisie pour que chacun profite pleinement de cette vie, comme Rabbit l’aurait voulu.

J’adore ce genre d’article, j’ai mis la maison aux miroirs dans ma wishlist, même sans lire le résumé la couverture fait déjà tout le travail ! je valide absolument toutes les lectures charleston qui ont été des magnifiques découvertes ! et je suis en train de lire sous un grand ciel bleu ! c’est une lecture touchante !
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Je viens de recevoir « Les papillons » et « Dame d’honneur » que j’ai hâte de commencer. Je suis également très tentée par le dernier Jodi Picoult et bien entendu la suite « des derniers jours de Rabbit Hayes » d’Anna McPartlin !
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