Le CinéBook Club m’avait permis de découvrir Le cercle littéraire des poètes disparus au mois de juin ! J’étais heureuse de voir que Marine avait choisi La dernière chanson en juillet car j’avais déjà regardé le film étant plus jeune et mes quelques souvenirs m’avait laissé une bonne impression.
Capricieuse et rebelle, Ronnie traverse une période difficile depuis le divorce de ses parents. Pour les vacances d’été, son père a tout prévu et compte passer tout son temps avec elle dans la campagne sud-américaine. L’idée est loin de séduire la jeune fille qui préfèrerait passer ses vacances à New York avec ses copines.
C’est adolescente que j’ai découvert le film La dernière chanson, regardé pendant mes vacances, et lorsque Marine a proposé l’œuvre pour le CinéBook Club du mois de juillet, j’étais contente d’avoir l’occasion de le revoir. J’avais la sensation de me souvenir de l’intrigue mais après avoir lu le roman, je me suis rapidement aperçue que je ne me rappelais seulement des grandes lignes et j’avais oublié de nombreux détails. Concernant le film, même ressenti (alors que j’avais l’impression que l’avoir beaucoup aimé !) avec en plus une petite appréhension. J’avais peur de me trouver en décalage face à une amourette américaine digne des téléfilms d’après-midi. Ce fut malheureusement mon appréciation finale et je peux dire que j’ai largement préféré la lecture du roman, que j’ai trouvé plus émouvant.
Je ne suis pas une grande fan de Miley Cyrus en tant qu’actrice, je préfère nettement la chanteuse, et je crois que cela a malheureusement eu une grande incidence sur mon visionnage. Il s’agit ici d’une romance à l’eau de rose comme on en voit très souvent dans les films romantiques américains ; cependant, de nombreux sujets se tissent autour du couple que forment Ronnie et Will : la notion de pardon, le partage, la maladie, le deuil. Si le roman m’avait davantage ému, ayant trouvé l’histoire d’amour des adolescents mieux développée, à l’écran j’ai trouvé l’alchimie des deux acteurs assez plate et cela m’a ennuyée une bonne partie du film malheureusement… Comme quoi, les ressentis peuvent évoluer au fil du temps et un film qui m’avait plu ne me laisse finalement plus qu’une douce déception des années plus tard.
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