Cinéma • Boîte Noire

C’est un des films de la rentrée que j’avais très envie d’aller voir, principalement parce que je suis absolument fan de Pierre Niney qui est, selon moi, un acteur très doué et qui ne me déçoit jamais.

Que s’est-il passé à bord du vol Dubaï-Paris avant son crash dans le massif alpin ? Technicien au BEA, autorité responsable des enquêtes de sécurité dans l’aviation civile, Mathieu Vasseur est propulsé enquêteur en chef sur une catastrophe aérienne sans précédent. Erreur de pilotage ? Défaillance technique ? Acte terroriste ? L’analyse minutieuse des boîtes noires va pousser Mathieu à mener en secret sa propre investigation. Il ignore encore jusqu’où va le mener sa quête de vérité.

Aussitôt après être sorti de la salle de cinéma, MonsieurLibrary m’a fait remarqué la similitude entre Boîte noire et Le chant du loup, que je n’ai toujours pas visionné mais qu’il a, lui, regardé l’année dernière. On est dans ce film au cœur d’une enquête du BEA, Bureau d’enquêtes et d’analyse pour la sécurité de l’aviation civile, chargé d’analyser le contenu des boîtes noires du crash d’un avion reliant Paris à Dubaï. Pierre Niney joue ici Mathieu Vasseur, un petit génie de l’audition, acousticien perfectionnisme et minutieux, qui va alors simplement à l’oreille déceler des failles dans l’enquête.

A la manière d’un thriller, l’enquête est un véritable frisson haletant aux côtés d’un jeune homme persuadé d’avoir trouvé une anomalie pouvant conduire à un énorme scandale. Pierre Niney est une fois encore fabuleux en obsessionnel pointilleux et obstiné. La réalisation est fine, juste et nous entraîne dans un film où il est nécessaire de tendre l’oreille, où le son est primordial et l’écoute attentive. Les promesses sont tenues, j’ai été littéralement happée par l’intrigue et clouée sur mon siège par le final.

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