A l’occasion du Pumpkin Autumn Challenge l’année dernière, j’ai lu le premier tome de cette saga jeunesse magique et j’avais adoré L’apprentissage de Nora. J’ai lu le deuxième tome presque dans la foulée mais je ne vous avais pas encore proposé ma chronique.

Ma vie a ra-di-ca-le-ment changé ces derniers mois : je suis devenue une… sorcière ! En plus, je ne suis pas la seule du collège : Maelys et Rajan, deux élèves à qui je n’avais jamais parlé, le sont aussi ! Ensemble, on fait notre apprentissage auprès de Mme Wàn, notre prof de musique (enfin de sorcellerie surtout !). Après avoir passé (et réussi) mon initiation de sorcière en décembre, je pensais pouvoir continuer mon apprentissage tranquillement. Mais depuis quelques temps, Maelys est bizarre : elle est énervée, elle délaisse les cours de magie et ne réussit plus bien ses sorts… Et quand j’essaye de savoir ce qui ne va pas, elle refuse mon aide. Que faire ? Heureusement, avec Rajan, on a un plan pour comprendre ce qui se passe…

Un deuxième tome, une seconde héroïne
Quelle ne fut pas ma surprise de découvrir que Nora était toujours la narratrice de ce deuxième tome ! Persuadée que j’allais lire le point de vue de Maëlys, cette entrée en matière m’a légèrement déçue, bien que l’héroïne principale soit bien l’adolescente. On est donc centré sur l’univers de la première apprentie d’Harmonie, qui se trouve être légèrement plus âgée que ses deux camarades et paraît également plus distante et réservée par rapport au caractère parfois exubérant de Nora. C’est aussi la sorcière la plus expérimentée des trois, bien qu’elle enferme en elle des émotions différentes vis à vis de ce don, qui vont venir mettre en péril sa magie et son apprentissage…
Des thématiques bienveillantes et engagées
Le côté apprentissage de la magie est légèrement mis de côté pour que le lecteur puisse découvrir la personnalité de Maëlys, ce qui m’a beaucoup plu et a finalement levée la légère déception que j’avais ressentie au départ. L’autrice continue pourtant de nous immerger dans un univers magique fièrement engagé, enrobé de tolérance et de bienveillance, de féminisme et d’acceptation de soi. On voit en effet l’humanité et la solidarité qui priment sur le fantastique ; en témoigne la volonté de Nora d’aider son amie, quand bien même elle s’aperçoit qu’elle ne la connaît finalement que très peu.

Ce deuxième tome m’a refroidie dès le départ en raison du non-changement de point de vue mais il a finalement su me convaincre grâce à ses thématiques toujours engagées, en faveur du féminisme, de la tolérance et/ou la solidarité.
