De plus en plus de maisons d’éditions ajoutent à leur catalogue des comédies de Noël et l’année dernière, je m’étais laissée tenter par celle de chez Calmann-Lévy. Cette année, c’est Michel Lafon qui publie un roman de Zoé Brisby, autrice que j’ai découverte cette année avec Les égarés.
Arnac-la-Poste. Haute-Vienne. 900 habitants. Capitale mondiale de Noël. Mais derrière ses décorations fastueuses, son concours de chocolat chaud et son célèbre marathon de Noël se cache un mystérieux écrivain. Ben travaille dans une grande maison d’édition mais il est cantonné à la rédaction des lettres de refus, jusqu’au jour où il découvre le manuscrit qui pourrait révolutionner la littérature. Arrivé au village, rien ne se passe comme prévu. L’écrivain propose à Ben un drôle de marché : redonner le sourire à Laly, sa fille, en échange de la signature du contrat d’édition. Entre sa timidité maladive et sa phobie de Noël, Ben parviendra-t-il à remplir sa mission ?
Bienvenue à Arnac-la-Poste !
Difficile de résister aux nouvelles parutions des comédies de Noël quand arrive la fin de l’année… Celle-ci était d’autant plus tentante qu’elle sort des sentiers battus : l’héroïne devient un héros. Ben se rêve éditeur depuis des années mais lorsqu’il a intégré les éditions Delamare, il a été assigné d’office aux photocopies et aux lettres de refus. Parmi ses petits plaisirs, il repêche de temps en temps un manuscrit refusé et de le lire, se disant que peut-être, il tiendra entre ses mains le roman qui le verra propulsé enfin éditeur. Jusqu’au jour où il tombe sur La Réconciliation, qu’il qualifie de pur chef d’œuvre. Décidé à découvrir qui en est l’auteur et le publie, le voilà parti dans un périple à Arnac-la-Poste.
Une lecture de Noël réconfortante
La fille qui n’aimait pas Noël n’est pas exempté des clichés du genre. On retrouve d’ailleurs de nombreux ingrédients propres aux comédies : des héros qui n’aiment pas Noël et dont la mission est justement d’inverser la tendance, un festival et de multiples épreuves telles que fabriquer du pain d’épice, un igloo ou faire du patin à glace, etc. Pour autant, l’autrice aborde avec douceur et justesse à travers l’histoire des personnages principaux des sujets importants et forts, sans jamais tomber dans le mélodramatique. Ce roman est une lecture légère et réconfortante qui alterne subtilement entre humour et ton plus grave et l’écriture visuelle nous projetterai presque dans un téléfilm de Noël.
On entre dans ce roman comme on regarderait un téléfilm de Noël, grâce à l’écriture visuelle de l’autrice et d’une surreprésentation des clichés de Noël. C’est une lecture légère et réconfortante qui aborde néanmoins avec subtilité des sujets assez forts et importants.
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