L’oiseau des neiges est un roman d’hiver qui me tentait beaucoup et j’avais très envie de le lire durant cette période. Chose faite, même si ma lecture n’a pas été aussi bonne que ce à quoi je m’attendais. Merci à NetGalley et aux éditions Presses de la Cité pour cet e-book.
Janvier 1831. Aurelia Vennaway, huit ans, héritière d’une riche famille aristocratique du comté de Surrey, découvre lors d’une promenade dans les bois du domaine familial un nouveau-né bleu de froid, posé à même la neige. Malgré l’hostilité de ses parents, elle réussit à leur faire recueillir l’enfant, qu’elle baptise Amy Snow. A ses dix-huit ans, on découvre à Aurelia une maladie qui lui laisse peu de temps à vivre. Elle décide donc de partir en voyage quelques mois. Avant de mourir, elle laisse pour Amy une série de lettres qui vont l’aider à découvrir qui elle est et lui transmettre l’héritage qui lui revient. Amy s’embarque alors pour un périple aux quatre coins de l’Angleterre, avec, à chaque étape, une énigme à résoudre.
Très enchantée de découvrir la plume de Tracy Rees, il faut dire que la couverture de ce roman m’avait aussi beaucoup attirée. Un titre mystérieux, une histoire d’amitié, j’étais convaincue avant même d’avoir ouvert ce livre. Et pourtant, même si Amy est une jeune femme très attachante, ses aventures passionnantes, je ne fus pas déçue mais pas autant satisfaite par ma lecture que ce à quoi je m’attendais…
Aurélia est une petite fille de huit ans lorsqu’elle tombe un jour dans la neige sur le corps de celle qui deviendra des années plus tard sa meilleure amie, Amy Snow. Bien qu’elle vive dans une famille aisée, une des plus nobles du Surrey, Aurélia n’a que faire des convenances et se trouve très souvent en contradiction totale avec ce que ces parents lui dictent et avec les représentations sociales de l’époque.
C’est ainsi, au travers des idées d’Aurélia, que ce roman nous permet de découvrir la vie que menaient les femmes dans les années 1850. Encore sous le patriarcat, elles n’étaient pas encore indépendante, elles étaient souvent mal vues lorsqu’elles se déplaçaient sans chaperon, victimes des mariages arrangés,… Il est aisé de comprendre à quel point Aurélia était une fervente combattante de la liberté des femmes !
Radicalement différente, l’une est rebelle, têtue et son caractère très affirmée, l’autre est plutôt discrète et son caractère effacé. Leur rang dans la hiérarchie sociale de l’époque y jouera pour beaucoup, l’une étant de la haute société, l’autre considérée comme une « bâtarde ». Le lien fort qui les unie m’a plu dès le début. Cette amitié qui les lie est très forte et semble ne jamais s’altérer, ni par les mensonges, ni par la mort. Si bien que lorsqu’Aurélia disparaît, Amy reste dévouée à son amie et se voit entraîner dans une chasse au trésor.
Cette idée pour conserver leur lien après la mort est très bonne. A travers une chasse au trésor, Amy se lance à la découverte du grand secret d’Aurélia. Le mystère plane sur tout le roman, bien que quelques indices soient disséminés entre les pages. J’étais très intriguée de découvrir ce fameux secret. Seulement toute l’attente jusqu’au dénouement m’a semblée longue.. J’ai trouvé que l’histoire souffrait de passages à vide, durant lesquels les lamentations d’Amy m’ont ennuyées.
Un roman qui dépeint les conditions sociales des femmes de l’époque à la perfection, à travers l’amitié de deux filles de rang social radicalement différent. Tout au long du roman, on est entraîné dans une chasse au trésor qui permettra à la discrète Amy de prendre son envol et, avec un peu de bravoure, de surmonter beaucoup d’épreuves.
Personnellement j’ai passé un très bon moment avec ce livre 🙂
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Comme quoi, on vit tous des choses différentes à travers les livres qu’on lit 🙂
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Il est dans ma PAL et je suis très curieuse de le découvrir!
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Il a l’air vraiment pas mal celui la ! J’adore la couverture en tout cas 🙂
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Je pense qu’il te plairait 🙂
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