Feel-good book

Les devoirs de vacances • Adèle Bréau

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L’année dernière, j’ai découvert La cour des grandes, suivi des Jeux de garçons. La vie de ces parisiennes et leurs époux m’avaient beaucoup plu. Lorsque le troisième et dernier tome est sorti en poche cette année, j’ai su que je le découvrirais rapidement car j’avais très envie de clôturer les aventures de Mathilde, Lucie, Alice et Eva.

résumé

Mathilde, Alice, Lucie et Eva ont traversé les tempêtes de l’année écoulée avec courage et passion. De leur côté, Christophe, Max, Jacques, Frex, Vincent et Adrien ont fait leur mue, décidé ou subi de grands changements qui ont bouleversé leur vie. Les vacances tombent à point, et pourtant… Alors que tous se réjouissent de ces congés ensoleillés partagés dans une immense bâtisse bretonne, la mort subite de l’un d’entre eux va bousculer le bel équilibre retrouvé.

ce que j'en pene

Pour les vacances, rien de mieux que de s’immerger dans les aventures de parisiennes déjantées, amies de longues dates et soudées au possible. Le dernier tome de la trilogie d’Adèle Bréau promettait la clôture de ce groupe d’amis agréable et rieur, parfois de mauvaise humeur mais toujours sympathique. Les couples mythiques de La cour des grandes sont toujours présents, même si pour certains la situation a légèrement évolué. On retrouve leurs problèmes existentiels qui nous permettent d’oublier les nôtres et c’est tout ce qu’on demande à ce roman feel-good.

Mathilde, Alice, Eva et Lucie sont mères, épouses ou ex-épouses et nous font vivre leurs aventures quotidiennes en vacances. Leurs tracas deviennent la fresque d’un roman pétillant et drôle, même si le décès d’un des leurs vient ternir l’image parfaite de ces vacances estivales. Querelles, désaccords, trahisons surgissent mais soutien et amitié indéfectible restent au rendez-vous. Car la trilogie d’Adèle Bréau n’est pas sans nous rappeler que l’amitié est pure, belle et doit s’entretenir pour ne jamais s’étioler.

Ce qui m’a aussitôt plu dans ce tome, c’est la diversité des personnages. Si dans La cour des grandes, le point de vue était exclusivement féminin et dans Les jeux de garçons, il était masculin, Les devoirs de vacances nous immerge dans la vie de tous les protagonistes : homme, femme, adolescente, divorcé ou remarié, exclus de la bande ou nouvellement arrivé. Cette grande diversité permet d’amener encore plus de profils pour étayer ce récit. Des profils qui parfois peuvent sembler clichés mais qui, par moments, ne sont que trop représentatifs de notre société.

Les thématiques abordées relève du domaine quotidien de la vie, ce qui nous permet aisément s’identifier aux personnages, à celui ou celle qui nous ressemble mais également celui ou celle qui nous rappelle quelqu’un : la réorientation professionnelle à 40 ans, le chômage, la maternité, la vie parisienne et même son coût, le culte du corps et de l’apparence. Au final, ces personnages caractériels, attachants, courageux et passionnants, cela pourraient être nous. Quelques défauts ont pu me déranger, notamment certains événements qui ne sont que survolés mais dans l’ensemble, ce roman est une bouffée d’air frais.

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Filles et garçons sont réunis pour clôturer cette trilogie pétillante. Disputes, trahisons mais aussi soutien et amitié sont les maîtres mots de ce roman. Adèle Bréau aborde à nouveau avec brio des thématiques propres à notre société actuelle qui font davantage vivre ces personnages, les rendant humain et attachants. Un roman frais et léger, à dévorer.

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