Feel-good book

L’irrésistible histoire du café Myrtille • Mary Simses

41388004_318109302330196_1248379171395076096_n.jpg

L’irrésistible histoire du Café Myrtille est un des premiers romans que j’ai repéré suite au remaniement de la ligne éditoriale des éditions NiL, au mois de juin dernier. Sa couverture bleue, la police d’écriture sont des éléments qui m’ont aussitôt attirée. Bien que l’ayant reçu au début de l’été, j’ai décidé de le sortir de ma bibliothèque à l’occasion de ce mois de septembre, pour me couper des ouvrages de la Rentrée Littéraire.

résumé

Ellen Branford, ravissante avocate new-yorkaise, se doit d’exaucer le voeu qu’a formulé sa grand-mère avant de mourir : retrouver son amour de jeunesse et lui remettre sa dernière lettre. Ellen part sur la route, pour s’arrêter à Beacon, petite ville côtière du Maine. Alors qu’elle explore les lieux, elle manque de se noyer – une mésaventure qui fait d’elle une célébrité locale et la pousse littéralement dans les bras d’un certain Roy. Et tandis qu’elle lève le voile sur le passé de sa grand-mère et qu’elle poursuit sa quête, Ellen comprend qu’elle n’aura pas assez d’un séjour de vingt-quatre heures. Mais lorsque son fiancé vient jusqu’à Beacon à sa rescousse, la jeune femme doit repenser la vie qu’elle veut vraiment avoir…

ce que j'en pene

Comparé à l’excellent Le cercle littéraire des amateurs d’épluchures de patates pour lequel j’ai eu un coup de cœur au printemps, ce roman n’a pourtant pas l’étoffe de ce dernier. Il est d’ailleurs à mes yeux bien différent. Sur les traces de sa grand-mère, décédé récemment, Ellen, une avocate new-yorkaise, va découvrir la charmante ville de Beacon, dans le Maine. En effet, sa défunte aïeule lui a laissé une lettre destinée à son amour de jeunesse que la jeune femme ne s’est pas décidée à envoyer à l’expéditeur mais bien à porter en mains propres.

Arrivée dans la petite cité côtière, elle va découvrir que la vie de sa grand-mère recèle de secrets que sa famille ignore. Une facette de sa personnalité insoupçonnée, entre un talent de peinture caché et un amour de jeunesse abandonné. Cette quête en miroir est également l’occasion pour Ellen de se rendre compte des manques qui demeure dans sa vie, malgré les apparences : un beau mariage, un job qui réussit, un époux fortuné et charmant. Le cadre idyllique des myrtilliers, de la côte et du charme de campagne de Beacon est l’occasion d’une belle remise en question pour la jeune femme.

Malgré des péripéties qui rythment le récit, j’ai eu le sentiment que l’histoire était survolée : l’héritage d’Ellen, la passion de sa grand-mère pour la peinture et son implication à Beacon, sa jeunesse en elle-même, le triangle amoureux et la passion qui s’installe pour le beau Roy. J’aurais aimé en découvrir davantage, creuser l’histoire de la grand-mère d’Ellen. Les personnages sont drôles et attachants, c’est un roman léger et agréable, un bon feel-good qui ne sort pourtant pas des sentiers battus, une comédie romantique sans prétention qui nous fait passer, malgré tout, un agréable moment.

separateur-livre

Une comédie feel-good sans prétention qui nous propulse dans la quête identitaire et professionnelle d’Ellen. Suite au décès de sa grand-mère, elle se retrouve sur les traces de son passé. Un récit qui survole une histoire intéressante, douce et chaleureuse. Ce fut un agréable moment de lecture.

à découvrir

3 commentaires sur “L’irrésistible histoire du café Myrtille • Mary Simses

Laisser un commentaire