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Qui ne se plante pas ne pousse jamais • Sophie Tal Men

Il y a trois ans, j’ai découvert Sophie Tal Men avec le premier tome de sa saga bretonne : Les yeux couleur de pluie. Un roman que j’avais énormément aimé, pour le dépaysement qu’il procurait et son côté Grey’s Anatomy littéraire. Un grand merci aux éditions Albin Michel qui m’ont envoyé son dernier roman, Qui ne se plante pas ne pousse jamais.

résumé

Lorsqu’elle apprend qu’elle est malade, Jacqueline mesure plus que jamais le prix de chaque instant. Au crépuscule d’une vie riche d’expériences et de souvenirs, elle veut faire partager son goût du bonheur aux deux êtres qui comptent le plus à ses yeux. Alexandre, le garçon qu’elle a élevé, jeune interne en médecine, et Margaux, sa petite-fille, qui travaille dans l’illustre chocolaterie familiale. Tous deux ne sont qu’à la moitié du chemin et déjà happés par leur vie professionnelle ! Depuis les falaises du Cap Fréhel où la vieille dame les a réunis, elle met sur pied un projet un peu fou pour qu’enfin ils ne s’empêchent plus de rêver et écoutent battre leur cœur. Car savoir qui on est, c’est savoir où on va… sans redouter les obstacles qui vous font grandir !

ce que j'en pene

En quelques lignes, cette auteure arrive à me donner envie de tout quitter pour partir vivre en Bretagne et cela me fascine. C’est son quatrième roman et cette sensation de plonger dans cette région si particulière à mes yeux demeure intact, authentique. Les descriptions sont détaillées, on sent presque la force du vent, l’odeur des embruns quand les vagues s’écrasent sur les falaises de la côte d’Emeraude. C’est dans cette partie de la Bretagne que se déroule l’histoire, entre Fréhel, Cuba et Paris.

Si la médecine est toujours présente, c’est d’ailleurs la signature de l’auteure elle-même neurologue, elle est accompagnée d’un remontant tout à fait naturel et gourmand : le chocolat. Chacun de ses sujets est associé à un personnage, Alexandre Jaouen, un interne en médecine et Margaux Berthot, responsable de la communication digitale dans la grande chocolaterie familiale. Autrefois inséparables, après des années à vivre leurs vies chacun de leurs côtés, ils se sont perdus de vue. Pour Jacqueline, grand-mère de Margaux et parent de substitution de Alexandre, il est évident que les deux amis passent à côté de quelque chose. La vie.

Si deux derniers romans de Sophie Tal Men m’avait moins charmé, j’ai retrouvé dans celui-ci l’essence-même de son premier et tous les ingrédients qui me l’avaient fait aimer, qui avaient ravi ma lecture et l’avaient rendu si belle. Parce que l’auteure sait non seulement parler de la maladie, de la fin de vie, de la mort avec espoir et lucidité mais elle sait également aborder l’instant présent, l’amour avec générosité, optimisme et tendresse. Son récit est drôle et touchant à la fois, les personnages sont attachants et particulièrement Jacqueline, dont la maladie nous fait prendre conscience de l’importance de chaque moment et de l’importance de profiter de la vie, de la croquer à pleine dents !

separateur-livre

Lire un roman de Sophie Tal Men, c’est se sentir dépaysé. Transporté en Bretagne, là où les embruns fouettent le visage, là où la mer se respire. Comme à son habitude, l’auteure nous dévoile une histoire tendre et optimiste, touchante et drôle, celle d’une grand-mère qui ferait n’importe quoi pour le bonheur de ceux qu’elle aime et notamment, leur ouvrir les yeux sur l’importance de profiter de chaque instant.

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