Souvent, en BD, je me laisse porter par les illustrations. Cela peut paraître superficiel mais j’y accorde énormément d’importance car sans elles, j’ai beaucoup de difficultés à entrer dans une histoire. C’est en feuilletant cette bande-dessinée que je suis tombée sous le charme des graphismes et je l’ai donc empruntée à la médiathèque.
Pour son huitième anniversaire, Nola, petite fille espiègle, reçoit de la part de son père Martin la boîte à musique de sa mère, Annah, récemment décédée. Cette boîte est un symbole pour la petite fille, mais très vite, la fillette croit voir des signes de vie à l’intérieur. Oui, elle ne rêve pas : quelqu’un lui fait signe et lui demande de l’aide. Dès lors, en suivant les instructions d’Andréa, la fille de la boîte à musique, Nola rapetisse, entre dans la boîte et découvre le monde de Pandorient, un monde incroyable… Le temps presse cependant, car Mathilda, la mère d’Andréa et de son frère Igor, est gravement malade… Que lui arrive-t-il ? Aurait-elle été empoisonnée ? L’eau serait-elle contaminée ? Rapidement, les soupçons se confirment. En urgence, les enfants vont s’occuper de Mathilda puis remonter la piste du pollueur sans vergogne… avant que Nola ne regagne sa vie dans son monde, aux côtés de son père. À moins que tout cela ne fût qu’un rêve… ou pas !
De prime abord, cette bande-dessinée me semblait s’adresser à un public très jeune et c’est principalement les graphismes qui ont attirés mon œil. L’intrigue, aussi intéressante soit-elle, ne m’a malheureusement pas captivée ; peut-être un peu trop simple, les éléments s’enchaînent très vite… On découvre Nola, une petite fille de huit ans, qui, à son anniversaire, reçoit en cadeau une boîte à musique.
Cette dernière est enchantée et est, en réalité, un passage vers un autre monde. L’univers créé de toutes pièces par les auteurs est assez fantastique et m’a rappelé à la fois Narnia et le principe de l’armoire comme porte vers un nouveau monde mais également Arthur et les Minimoys. De multiples espèces, animaux et bestioles en tous genre se mélangent et sont un danger pour les humains. Nola n’est pas en sécurité à Pandorient, malgré l’aide qu’elle va apporter à ses nouveaux amis.
En revanche, j’ai eu un véritable coup de cœur pour les illustrations. Les traits sont ronds, enfantins mais l’atmosphère est absolument magique. Il y a un petit côté merveilleux dans les teintes roses et vertes utilisées. Les couleurs brillent, lumineuses et éblouissantes. Gijé a le sens du détail et les planches sont immersives tant les dessins sont abondants, minutieusement remplis de petits éléments.
Si l’histoire, finalement, m’a beaucoup moins charmée, je reste pourtant entièrement convaincue par les graphismes. Les planches brillent sous les couleurs, sous les détails. L’atmosphère y est magique et merveilleuse. Cette bande-dessinée s’adresse cependant à un public bien plus jeune que je ne le suis et ne m’a, dans le fond, pas touchée. Ce fut malgré tout une bonne lecture, grâce à l’abondance des illustrations de Gijé.
2 commentaires sur “La boîte à musique, tome 1 : Bienvenue à Pandorient • Gijé et Carbone”