J’ai emporté avec moi à Berlin ce court roman, que j’ai lu très rapidement. J’avais lu il y a trois Les mains lâchées d’Anaïs Llobet, qui se déroulait aux Philippines et abordait également une catastrophe naturelle similaire. Après la vague cible davantage la jeunesse mais il n’en reste pas moins très fort.
Il fait beau, ce jour-là, à la terrasse de l’hôtel. La famille est attablée. On discute d’un temple à visiter. Mais avec cette mer turquoise… Maxime n’a aucune envie de bouger. Il va rester ici, tranquille, à profiter de la plage avec Jade, sa sœur jumelle. Quelques minutes plus tard, une vague apparaît. Une vague qui n’en finit pas de grossir. Une vague qui engloutit tout. Dans leur course folle, Jade lâche la main de son frère.Pour Max, il n’ y a plus de mots. Plus de larmes. Plus de présent. Plus d’avenir. Pourra-t-il survivre à ce drame ?
Alors qu’il est en vacances avec sa famille, Max, un adolescent un brin rebelle et imbu de sa personne, va vivre une expérience traumatisante. Décidés à aller à la plage avec Jade, sa sœur jumelle, l’eau commence doucement à se retirer et à l’horizon, une vague de plusieurs dizaines de mètres commence sa course folle. Il vivra, après plusieurs opérations et séjours à l’hôpital. On ne retrouvera jamais Jade. Pour l’adolescent, c’est tout son monde qui s’écroule violemment. De lourdes remises en question jusqu’au poids de la culpabilité.
Ce court roman n’est pas un témoignage et pourtant, à sa lecture, c’est l’impression qu’il donne tant les mots qui viennent aborder la douleur, le deuil semblent justes et durs. Les descriptions du tsunami sont également glaçantes de réalisme et terrifiantes. La première partie du récit est relativement triste et elle m’a beaucoup secouée, parce qu’on côtoie Max et le dur retour à la réalité, à sa vie d’avant sans sa jumelle, sa souffrance, la perte de sa sœur, la culpabilité d’être en vie alors que sa moitié est morte, la difficulté de se remettre d’un événement aussi traumatisant.
S’il y a beaucoup de justesse dans la globalité de l’histoire, la deuxième partie davantage romancée m’a laissée plus sceptique. Je comprenais la douleur, la solitude, le deuil, l’impossibilité de se remettre de la mort d’un être cher mais je n’ai pas compris les actes de Max. Ce sera le seul reproche que je ferais à ce roman qui, par ailleurs, est très bien écrit et qui est d’une immense qualité dans la construction des personnages, leurs psychologies et la compréhension de leurs émotions.
Un roman très court qui aborde avec beaucoup de justesse l’histoire d’un adolescent, rescapé d’un tsunami, la culpabilité d’être en vie, le deuil, la solitude, la difficulté à se remettre de la mort d’un proche. La première partie du récit m’a secouée, elle est triste et sonne presque comme un témoignage, mais je suis restée sceptique concernant la deuxième.
Je l’ai bien apprécié. Il aborde bien le deuil en très peu de temps 😀
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Je l’ai lu il y a quelques années et sa lecture m’avait marqué. Bonne journée
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