Feel-good book

Le sourire des fées • Laure Manel

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C’est avec son premier roman que j’ai découvert Laure Manel. La délicatesse du homard avait été une excellente lecture, émouvante et tendre. Depuis, chaque année je suis au rendez-vous et j’attends avec impatience la sortie de son nouveau roman. Un grand merci aux éditions Michel Lafon qui m’ont permis de recevoir en avant-première en numérique ce roman.

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Rose l’a dit à Lou : il faut croire encore au bonheur. Elle a toujours eu le don pour apporter de la joie à partir de presque rien. Un joli paysage, une belle lumière, le parfum d’une pivoine, le goût du chocolat noir attrapé avec la langue sur le fouet à pâtisserie, un bon repas, un fou rire qui tire les larmes, respirer à pleins poumons, danser, jouer… Ce sont ces petites doses de bonheur à pratiquer au quotidien. C’est à cela qu’il faut s’accrocher.

Jamais il n’y a eu plus d’urgence à aimer.

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Tout en étant la suite de La mélancolie du kangourou, roman que j’avais beaucoup aimé il y a deux ans, ce second volet peut tout à fait se lire indépendamment car même si certains éléments renvoient à ce qu’il s’est déroulé dans le premier tome, il n’y a rien qui empêche sa compréhension. On retrouve donc Rose et Antoine, accompagné de Lou, quelques années après les avoir quittés. S’ils se sont lassés de la vie parisienne, ils n’ont pas hésité à tout quitter pour déménager dans l’est et rejoindre Hermance, la grand-mère d’Antoine, dans les montagnes de Haute-Savoie. Le couple retrouve un nouveau souffle, au grand air.

Pour autant, la vie est loin d’épargner cette famille déjà meurtrie par le passé et des épreuves douloureuses attendent encore le couple et la petite fille. Cette dernière grandit d’ailleurs et c’est avec bonheur qu’on la voit évoluer, grandir, mûrir, chercher à s’émanciper dans cet incroyable décor savoyard. Au contact de Rose, une belle-mère presque parfaite, et peut-être parfois trop à mes yeux, elle devient cette adolescente un brin rebelle mais toujours bienveillante, douce et lumineuse. Au fil des saisons, des années, des événements qui rythment leur vie, on suit la famille, leurs préoccupations mais aussi leur amour et leur bonheur. Un bonheur qui m’a quelques fois titillée parce que je l’ai trouvé trop beau pour être vrai, comme lissé et sans défauts.

Malgré tout, l’écriture douce et sans fioritures de Laure Manel est un véritable régal de lecture et j’ai savouré me retrouver pour la seconde fois en compagnie d’Antoine, Rose, Lou et même de l’adorable Hermance. Autour des thématiques telles que la famille, l’amour, le pardon, la maladie, le deuil, l’auteure distille un message lumineux d’espoir et de tendresse. C’est un roman qui, comme une bulle, nous enveloppe dans un cocon et on y est bien, presque trop car il est difficile de le lâcher ou de le refermer.

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C’est avec bonheur que j’ai retrouvé Antoine, Rose et Lou dans ce nouveau roman de Laure Manel. Une histoire douce, lumineuse et remplie d’amour, de bienveillance. Si j’ai parfois déploré un bonheur trop lisse à certains passages, j’ai, malgré tout, été totalement embarquée dans la vie de la famille et j’ai eu un pincement au cœur à l’idée de les quitter en terminant leur histoire.

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