Avant que l’été ne s’achève, j’ai souhaité lire ce roman que j’avais acheté au Salon de St-Maur où j’ai eu l’occasion de rencontrer l’auteure. Ce roman m’avait attiré au départ parce que parce que j’y retrouvais mon prénom dans une des héroïnes. Au final, j’y ai découvert une très belle histoire et j’ai hâte de pouvoir lire sa suite en octobre.
Alexandre, Marco, Sophie et les autres se connaissent depuis l’enfance. Ensemble ils sont nés, ensemble ils ont grandi, en toute insouciance et en toute innocence. Mais lorsque la vie les prend au sortir de l’adolescence, la claque est brutale. En une décennie, ceux que les intellectuels appellent la jeunesse perdue et désillusionnée vont devoir apprendre à se battre pour exister. La vie les perdra par endroits. À travers les drames, les fous rires et les joies subsiste alors l’amitié. Et l’amour qui les sauvera.
Le titre de ce roman m’a aussitôt donné envie de le lire mais à une période particulière, durant l’été. Ce fut chose faite à l’occasion de mon retour d’Amsterdam, où j’ai dévoré ce roman dans l’avion. Même si l’on nous présente une bande de copains, c’est principalement autour du personnage d’Alexandre que l’auteure tisse sa toile et son histoire. Pourtant, même s’il est l’un des personnages principaux, beaucoup vont graviter autour de lui. C’est le cas de Marco, Sophie, Anouk, Virginie et tant d’autres.
L’auteure s’applique à créer des personnages authentiques, attachants et humains auxquels on peut aisément s’identifier. Que ce soit Marco, Sophie, Anouk, Alexandre ou Virginie, ils sont tous un caractère et une personnalité qui leur est propre et qui explique leur choix de vie. Des choix de vie qu’ils décideront de prendre et qui sont différents, qui les mènent dans des directions opposées, les font s’éloigner puis se rapprocher. Ils se perdent de vue, ne se donnent plus de nouvelles, se fâchent et se rabibochent mais toujours, l’amitié et l’amour qui les lie reste fort. De plus, ce sont des personnages faillibles. Ils ont des défauts, des tourments, des doutes qui les font parfois s’approcher d’un aspect plus sombre de la vie.
Ce roman exploite les sentiments avec brio, la plume délicate, moderne et travaillée de Julie de Lestrange est addictive et une fois les personnages rencontrés, on a qu’une envie : découvrir comment ils vont évoluer. Les épreuves que vont traverser les héros les feront mûrir. L’auteure nous incite alors à nous questionner sur notre propre définition de la vie, de celle que l’on a envie de vivre et de partager, sur nos choix de carrière, nos envies de voyages et nos rêves. Hier encore c’était l’été est une belle leçon de vie, un hymne à l’amitié et aux joies qu’elle peut procurer.
L’âge des rêves, l’âge de l’enfance et des illusions va peu à peu se transformer en âge adulte, un âge où les décisions sont plus difficiles à prendre et à assumer. C’est ce que l’auteure nous fait découvrir dans son roman, à travers une bande d’amis soudés que les années vont transformer, faire s’éloigner puis se réconcilier. Une ode à la vie, une hymne à l’amitié qui se dévore.
Il est dans ma PAL. Je pense le lire tout prochainement car le prochain va bientôt paraître et il me tente encore plus.
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C’est notamment après avoir vu que la suite était publiée que je me suis décidée 🙂
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Je me souviens avoir beaucoup aimé cette lecture, et j’ai hâte de découvrir la suite !
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Moi aussi ! C’est aussi après avoir découvert que la suite était publiée en octobre que je me suis lancée 🙂
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J’ai envie de découvrir cette histoire. Il a l’air vraiment bien ce roman !
Contente que tu aies pu passer un bon moment avec 🙂
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J’ai encore plus hâte de découvrir la suite 🙂
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