Chaque année depuis maintenant quatre ans, Agnès Martin-Lugand fait partie de mes rituels de lecture. Je découvre son nouveau roman dès sa parution car je sais qu’elle fait partie de ces auteures que je vais aimer, quoiqu’elle écrive. C’est une valeur sûre à mes yeux et Une évidence vient le confirmer. Ce fut un coup de cœur et je remercie vivement les éditions Michel Lafon de me l’avoir fait parvenir.
Reine mène une vie heureuse qu’elle partage entre son fils de dix-sept ans et un métier passionnant. Une vie parfaite si elle n’était construite sur un mensonge qui, révélé, pourrait bien faire voler son bonheur en éclats… Faut-il se délivrer du passé pour écrire l’avenir ?
Passer du rire aux larmes durant toute une lecture, c’est souvent gage d’excellent moment. Avec cette auteure, il n’est pas exclu que nos émotions soient mises à mal. Cela avait déjà été le cas, pour ma part, avec Entre mes mains le bonheur se faufile, Désolée, je suis attendue ou encore avec A la lumière du petit matin, qui forment mon trio favori parmi ses romans. La plume chargée en sensibilité d’Agnès Martin-Lugand a la particularité de faire vivre ses personnages, de les rendre authentiques et vrais. A tel point qu’il est aisé de s’identifier à eux, de se reconnaître dans leurs traits et leurs caractères.
Cette année, elle nous offre un nouveau portrait de femme. Celui de Reine, mère célibataire, qui vit avec son fils de dix-sept ans, Noé, à Rouen. Son quotidien est sans surprise, elle travaille dans le domaine de la communication et du graphisme avec son meilleur ami. Elle s’est toujours consacrée à son fils, priorisant ses besoins, jusqu’au jour où sa vie est chamboulée par ses propres secrets, où son passé la rattrape sans qu’elle ne s’y attende. L’histoire démarre véritablement avec la révélation, avec ce moment riche en émotions qui m’a donné des frissons, bien que l’ayant compris au départ.
C’est alors un tourbillon d’émotions, de passion d’une telle intensité qu’il est difficile de rester insensible à ce que Reine vit. L’auteure appuie sur les notions de famille, de secrets et du poids de ces derniers, d’amour et nous immerge véritablement au cœur de son personnage, détaillant avec une grande lucidité tout ce qu’elle traverse, vit et ressent. De ce fait, par procuration, c’est comme si on était dans le corps et l’esprit de Reine. Ce qui rend l’histoire plus profonde, plus sombre qu’elle n’y paraît. A la fin de ma lecture, je suis tout de même restée fascinée par la capacité de l’auteure à se renouveler sans cesse, sans jamais proposer des lectures qui se ressemblent mais plutôt qui se rejoignent.
Coup de cœur pour le dernier roman d’Agnès Martin-Lugand. Une histoire riche en émotions, qui m’a complètement transportée. On y retrouve les notions clés de l’auteure : les secrets, la famille, l’amour, l’amitié. Les descriptions fines et détaillées des ressentis des personnages ajoutent à ce roman un aspect psychologique qui permet de s’identifier à eux, de se reconnaître et amènent une authenticité que j’ai énormément apprécié.
Tu me donnes envie de me lancer ! Il est dans ma PAL, mais contrairement à toi, je trouve que tous ses romans se ressemblent beaucoup. Le schéma narratif est quasiment toujours le même. Du coup je le lis à un moment où j’ai « envie d’un AML », un peu comme quand j’ai envie d’une romance, tu vois ? ^^
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J’avoue que je n’ai jamais été convaincue par les romans de l’auteure contrairement à beaucoup… Je passe mon chemin pour celui-ci !
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J’ai vraiment peur de me lancer dans cette nouvelle lecture. J’ai l’impression que je ne retrouverai jamais ce petit battement que m’avait procuré les Gens. J’ai la sensation de relire éternellement la même histoire, et je n’arrive pas à être surprise… Pourtant je persiste. Je le lirai prochainement, j’espère que l’on pourra en discuter 🙂
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idem, difficile d’arriver à la hauteur de son premier roman mais c’est toujours un plaisir de retrouver sa plume
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Oui, sachant que je n’avais pas plus aimé que ça « Les gens heureux lisent et boivent du café » alors que j’ai eu un coup de cœur pour « Entre mes mains, le bonheur se faufile » 🙂
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