Cela fait plusieurs années maintenant que je lis avec plaisir le duo Anne Montel/Loïc Clément (Chaussette, Le temps des mitaines, Les jours sucrés) mais il me reste quelques ouvrages à découvrir encore. Chroniques de l’île perdue en faisait partie et je me suis empressée de l’emprunter à la médiathèque lorsqu’il a été disponible.
Sacha et Charlie sont en croisière avec leurs parents. Mais lors d’une terrible tempête, le bateau sombre et ils échouent sur le rivage. A la recherche de son petit frère, Sacha lutte contre de mystérieuses entités. Charlie, de son côté, rencontre une jeune fille qui le prend sous sa protection.
Après avoir lu plusieurs BD d’Anne Montel et Loïc Clément, je sais que l’univers qu’ils créent peut être décalé et les personnages prêtent leurs traits à des animaux. Mais j’étais loin d’imaginer un monde aussi loufoque dans lequel le lecteur oscille entre rêve et cauchemar, entre onirisme et horreur. L’histoire est celle de deux frères, dont le bateau sur lequel il voyage fait naufrage. Ils survivent tous les deux et s’échouent sur une île déserte et mystérieuse…
La particularité d’Anne Montel, c’est ce trait de crayon un peu particulier, enfantin mais tellement soigné que j’adore et dont je reconnaîtrais les dessins d’un seul coup d’œil. Les planches sont encore une fois absolument magnifique ! Colorées, remplies de petits détails que même une seule lecture ne suffit à déceler. En parallèle de la beauté de certaines illustrations, qui appellent notre imagination à se croire sur une île merveilleuse et magique, certaines planches sont bien plus sombres et angoissantes…
Bien qu’ayant de grandes qualités, je n’ai pas réussi à me sentir aussi charmée par cette BD que je l’avais été par les autres des deux auteurs… L’univers est très riche, à la fois onirique et cauchemardesque et c’est ce deuxième point qui m’a beaucoup perturbée. Il est difficile de se sentir à l’aise face à certains dessins d’une noirceur glaçante. Je pense qu’il est nécessaire de lire la BD plusieurs fois pour comprendre tous les niveaux de lecture que Loïc Clément a souhaité ajouter à son texte : celui d’une simple aventure à la Robinson Crusoé ou bien des messages cachés à dominance psychologique sur les peurs, les frayeurs enfantines et les relations fraternelles.
Si d’ordinaire je suis aussitôt charmée par les illustrations d’Anne Montel et par les textes de Loïc Clément, Chroniques de l’île perdue est une déception. Certains graphismes plus sombres et angoissants m’ont laissé mal à l’aise. Entre le côté onirique de l’île mystérieuse et la quête de deux frères échoués pour se retrouver, j’ai perdu le fil de l’histoire…
Je pense que, si j’en ai l’occasion un jour, je lirai quand même cette BD car je suis intriguée même si elle t’a déçue ;(
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ah dommage! comme toi j’adore ce duo d’auteurs mais je ne connaissais pas ce titre
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Ils ont fait d’autres magnifiques albums 😉
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