Lorraine Fouchet est une auteure que je lis avec énormément de plaisir, ses romans sont des condensés de bonheur et de douceur, des voyages vers Groix. Il était donc indispensable d’emporter avec moi Poste restante à Locmaria en voyage, étant donné que je dévore ses romans et qu’ils me font beaucoup de bien.
Élevée dans le culte d’un père mort par accident, Chiara, 25 ans, apprend fortuitement que son père biologique vit à Groix en Bretagne. Ébranlée par cette révélation, Chiara part à sa recherche sur l’île aux grenats. Elle remplace la factrice pour s’intégrer à la communauté Groisillonne et mener son enquête en toute discrétion. Mais tout se complique lorsque la jeune femme apprend que deux frères Tonnerre ont croisé sa mère vingt-cinq ans plus tôt. Sur place, Chiara se lie d’amitié avec Urielle, une jeune groisillonne qui ne supporte plus le stress de Paris, et Perig, un vieux correspondant de presse dont le fils a disparu en mer. Alors que l’île l’envoûte et l’invite à rester, elle rencontre Gabin, un écrivain corse qui prête sa plume à des romanciers célèbres. Cette histoire d’amour inattendue s’épanouira-t-elle ? Un roman breton où la tendresse ne reste pas poste restante, où les liens du sang n’accusent pas réception, où le bateau du courrier apporte bien des surprises, et les boites aux lettres recèlent de lourds secrets.
La grande caractéristique des romans de Lorraine Fouchet, et ce qui me plaît autant à chaque fois, c’est la grande tendresse qui s’en dégage. C’est comme une bulle de bonheur, de douceur, dans laquelle on se laisse glisser et dans laquelle on se sent si bien. Il y a une ambiance bien particulière, en partie créée par le lieu de prédilection de nombreuses de ses histoires : l’île de Groix. Sans jamais y avoir posé les pieds, j’ai pourtant la sensation que c’est un havre de paix, un refuge qui accueille chaleureusement chaque habitant qui s’y rend.
C’est dans ce cadre idyllique que l’histoire de Chiara vient chercher les réponses qu’elle n’arrive à obtenir de sa mère. Il y a des années, alors que cette dernière était tout juste mariée, un accident lui a enlevé l’amour de sa vie. Désespérée, lors d’une soirée à l’île d’Elbe avec sa meilleure amie, elle s’est pourtant laissée aller dans les bras d’un groisillon et quelques semaines plus tard, elle se découvrait enceinte sans pouvoir certifier la paternité de son enfant à naître. Chiara, élevée dans le culte d’un père italien extraordinaire, se retrouve alors bouleversée par cette annonce et décide, sur un coup de tête, de partir à Groix.
On retrouve, comme les précédents romans de l’auteure que j’ai lus, des secrets de famille au cœur de l’histoire mais dans une construction plus particulière qu’habituelle. En plus d’alterner différents points de vue, Lorraine Fouchet donne la parole aux objets alentours, à la nature, nous immergeant véritablement sur l’île. C’est une expérience singulière qui m’a énormément plu parce qu’elle permet de rencontrer une foule de personnages aussi complexes, différents, qu’attachants qui promènent eux aussi leurs bagages et leurs secrets. Ce roman est une histoire tendre, touchante, une quête identitaire remplie de bienveillance, de simplicité et d’optimisme.
Ce récit est une véritable escapade à Groix, sur une île aux multiples points de vue, sur fond de secrets de famille et de quête identitaire. J’ai été une nouvelle fois charmée par cette histoire bienveillante, optimiste, simple et tendre.
Il est dans ma PAL, ce sera une bonne lecture d’évasion, pour me rappeler mes périples à Groix enfant !
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Il me tente bien, je le glisse dans ma wishlist 🙂
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Il faut vraiment que je le lise. En plus c’est ma région.
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