Feel-good book

La (pire) fête de l’année • Sophie Kinsella

Chaque année, je découvre avec plaisir les romans one-shot de Sophie Kinsella et s’il y a eu des déceptions au fil du temps, celui-ci restera une belle lecture !

La famille est une source inépuisable de joies. Et de drames ! A fortiori quand ladite famille organise une énorme fête à laquelle elle  » oublie  » de vous inviter… Une nouvelle bombe de rires et d’émotion par la reine de la comédie, Sophie Kinsella. Après À charge de revanche ! et La Vie rêvée d’Ava, une nouvelle bombe de rire et d’émotion par la créatrice de l’inoubliable accro du shopping. Préparez-vous pour la pire fête de l’année ! Effie ne décolère pas. Son horrible belle-mère, Krista, a réussi à persuader son père de vendre la maison familiale, d’organiser une énorme fête de  » dépendaison de crémaillère  » et d’inviter toute la famille… sauf elle ! Passé le choc, Effie réalise une chose : si elle n’assiste pas à la fiesta, elle ne pourra jamais récupérer un souvenir auquel elle plus que tout : les poupées russes que sa défunte mère lui avait offertes. Ni une ni deux, Effie échafaude un plan. Elle sera bien présente, mais cachée… Le début d’une soirée inoubliable où Effie, entre maladresses, accidents et autres catastrophes, pourrait bien apprendre quelques vérités soigneusement ignorées.

Depuis des années maintenant, Sophie Kinsella est l’une de mes références en matière de littérature feel-good. Elle est d’ailleurs incontestablement la reine de la chick-litt et lire ses romans est, et demeurera, un vrai moment de détente et de plaisir pour moi. La (pire) fête de l’année signe selon moi son retour à un ton plus drôle. Alors qu’Effie apprend que son père vend leur maison familiale, elle découvre dans le même temps qu’elle n’est pas invitée à la dépendaison de crémaillère qu’organise sa belle-mère à cette occasion. La jeune femme a laissé dans cette maison des souvenirs d’une valeur sentimentale inestimable et il est hors de question de les abandonner aux nouveaux propriétaires. Elle décide donc de se rendre à l’évènement, de façon incognito…

Comme dans nombreux romans de l’autrice, rien ne se passe jamais comme prévu… Et c’est ce que va vivre Effie. Quiproquos, maladresses et accidents en tout genre associés à un risque élevé d’être démasquée et reconnue, les péripéties de la jeune femme sont un joyeux bazar, donnant lieu à des scènes rocambolesques souvent à la limite du possible. En cela, l’héroïne m’a beaucoup rappelé Becky Bloomwood et toutes les situations cocasses dans lesquelles elle finit par se mettre sans réfléchir aux conséquences. Effie est maladroite, extravagante, exubérante mais aussi très attachante et touchante.

Une nouvelle fois, Sophie Kinsella réussit à me faire rire grâce à la créativité qu’elle met dans ses intrigues pour qu’elles soient à la fois émouvantes sous certains aspects et comiques. L’excursion d’Effie dans la maison familiale révèle des secrets, des blessures et des émotions qu’elle avait enfouie il y a des années mais aussi des souvenirs d’enfance et des moments de bonheur qu’elle a chéri. Ce roman est une parenthèse aussi explosive que touchante aux côtés d’une jeune femme passionnante.

Le ton se veut léger, l’héroïne n’est pas sans me rappeler Becky Bloomwood et sa maladresse, son extravagance. Une comédie à la fois drôle et touchante, comme Sophie Kinsella sait les écrire.

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