Feel-good book

La plage de la mariée • Clarisse Sabard

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J’ai découvert Clarisse Sabard l’été dernier avec son premier roman, Les Lettres de Rose, qui a été couronné par le Prix du Livre Romantique. C’est également un roman qui marque ma découverte des éditions Charleston, maison d’édition que j’affectionne particulièrement. Lorsque Clarisse a annoncé la parution de son deuxième roman, je n’ai eu qu’une envie : le lire. 

résumé

La vie de Zoé, 30 ans, bascule lorsqu’un coup de téléphone lui apprend que ses parents ont eu un grave accident : son père est mort sur le coup et sa mère est trop grièvement blessée pour espérer s’en sortir. Avant de mourir, elle confie cependant à Zoé que l’homme qui l’a élevée n’est pas son véritable père. Pour retrouver ce dernier, elle lui donne un seul indice : la plage de la mariée.

ce que j'en pene

En lisant la quatrième de couverture de La Plage de la Mariée, j’ai compris que Clarisse Sabard allait une fois de plus nous emmener sur les races du passé de son héroïne. C’était donc curieuse et intriguée que je commençais ce roman ; curieuse de découvrir la nouvelle histoire de Clarisse et intriguée par ce titre et cette couverture qui, avouons-le, est vraiment sublime.

L’histoire de Zoé débute avec cette annonce : elle part pour la Bretagne, sur les traces de son passé et également pour faire le deuil de ses parents, décédés d’un accident tout récemment. Ce voyage va rapidement se transformer en quête et c’est ce qui m’a plu aussitôt dans ce roman. De plus, Zoé est maladroite, gaffeuse, drôle, généreuse, loyale. Elle est tout ce qu’on adore dans les romans feel-good.

Une kyrielle de personnages fait à nouveau son entrée, pour le grand bonheur de Zoé. Tous aussi différents les uns que les autres, ils n’en sont pas moins attachants et complémentaires, ayant chacun une identité et une personnalité propre. D’Alice, la patronne de la Cupcakerie à Betty, l’adjointe au maire loufoque et déjantée, en passant par Gégé, papy plus habité des viennoiseries américaines que des crêperies bretonnes, ou encore Gaël, ces personnages viennent s’ajouter au cercle proche de Zoé : Elsa, la meilleure amie au franc-parler incroyable et Maxime, l’ami tranquille. Chacun apporte à l’histoire ce dont elle a besoin, si bien qu’on a cette impression que l’histoire de Zoé ne pourrait exister s’il venait à en manquer un.

Pour en revenir au décor de ce roman, la Bretagne, je suis absolument ravie de ce choix. Je ne le dis pas parce que j’ai des origines bretonnes mais parce que c’est une région magnifique qui prend vie sous la plume de Clarisse Sabard. Les longues descriptions des paysages, de cette mer changeante et d’un bleu qu’on ne saurait décrire, de ces falaises qui attirent la mort, de cette lande qui, une fois sous la brume, parait si morose et déprimante, ne sont ni ennuyantes ni lassantes. Bien au contraire, elle font vivre cette région et j’ai eu, tout au long du roman, la sensation d’y être en compagnie de Zoé. En y incluant la légende de la plage de la mariée, elle ajoute une touche de folklore breton qui rend à cette histoire une intrigue mystérieuse.

Clarisse Sabard décide de traiter la quête de l’identité, des racines en emmenant Zoé voyager à l’autre bout de la France, là où sa mère a vécu et grandi. Ce voyage va la transformer, la faire mûrir et au fur et à mesure que le mystère qui entoure sa généalogie se délite, on sent poindre l’évolution de cette jeune femme perdue à Nice et de plus en plus à l’aise dans ces baskets à Saoz.

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Un roman feel-good qui, en plus d’explorer la quête de l’identité, va jusqu’à traiter la thématique de la loyauté amicale, de la confiance et de l’amour. Une réussite pleine d’humour, une histoire douce et légère dans laquelle on peut aisément se reconnaître ou s’identifier grâce à une héroïne tout ce qu’il y a de plus normale.

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