Bande-dessinée - humour

Les beaux étés, tome 6 : Les Genêts • Jordi Lafebre et Zidrou

Mai 2019. C’est la dernière chronique que j’ai écrite qui concernant une bande-dessinée des Beaux étés, cette saga si chère à mon cœur que j’ai découverte en 2018 et que j’ai chroniqué durant les cinq premiers mois de 2019. J’étais aux anges quand les éditions Dargaud m’ont proposé de recevoir le sixième tome et je me suis empressée de le lire !

Youpi, c’est les vacances ! Adieu Mons, bonjour le soleil ! Comme tous les ans, la tribu des Faldérault prend la direction du Sud à bord de Mam’Zelle Estérel, la 4L familiale. Pierre n’a pas terminé son album ? Pas grave, il bouclera les dernières planches au bord de la Méditerranée. Les voilà tous les cinq partis pour ne rien faire. Enfin, cinq et demi plutôt, puisque Mado est enceinte. Mais sur la route, patatras. Un camion les double, il perd son chargement et voilà le pare-brise d’Estérel qui vole en éclats. Plus de peur que de mal, mais impossible de continuer. Pendant que le garagiste répare la 4L, la famille est hébergée par Esther et Estelle, deux femmes charmantes qui tiennent la ferme « Les Genêts ». Tandis que Pierre se prend pour Cézanne et que Mado regarde le bébé pousser, les enfants aident à sortir les chèvres et découvrent les charmes de la campagne. Mais ils apprennent aussi les secrets de la vie…

Deux ans plus tard, la famille Faldérault est toujours aussi chère à mon cœur et c’est avec délice et bonheur que j’ai découvert ce sixième tome. Il faut remonter le temps dans ce nouvel opus jusque dans les années 70. Pierre est en retard pour le départ des vacances et Mado, l’éternelle patience et force tranquille, est enceinte de Paulette. Alors que Mam’zelle Esterel s’apprête à rouler sur les grandes routes de France direction Marseille et les calanques, elle est victime d’un accident et la famille se voit contrainte de loger aux Genêts, une petite ferme bourguignonne.

Quel moment magique pour Louise, Nicole et Louis que celui de se retrouver dans la nature, auprès des animaux ! Estelle et Esther, les deux adorables hôtes et propriétaires des Genêts ne cachent pas leur amour du travail à la ferme et sont ravies de se retrouver avec la famille Faldérault. Les illustrations de Jordi Lafebre sont absolument magnifiques, décrivant des paysages sublimes et j’avais presque oublié à quel point elles donnent envie de se jeter sur les routes de France, à la recherche de la campagne et des vacances.

Les beaux étés, c’est assurément prendre la route des vacances ou bien avoir l’impression de feuilleter l’album des vacances ! J’aime particulièrement l’humour qui s’en dégage, la douceur et la bienveillance de cette famille. C’est une histoire feel-good, qui aborde de manière sous-jacente la tolérance et la façon dont les enfants apprivoisent le monde différemment, sans le regard conformé de la société. Ce sixième tome m’aura fait passer un excellent moment, précieux et tendre.

Pétillant, rempli d’humour et empreint de bienveillance, de tendresse, de tolérance, Les Genêts nous embarque une nouvelle fois dans la 4L de la famille Faldérault pour des vacances qui ne se passent jamais comme prévu. Cette saga ne cesse de m’émouvoir et me toucher et j’ai passé un excellent moment, à la fois précieux et tendre en lisant cette bande dessinée.

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