Jenny Colgan est ma valeur sûre en matière de romans feel-good et j’aime tout autant quand elle nous embarque à Noël. Je me suis donc plongée dans bonheur dans le quatrième tome de sa saga Au bord de l’eau.
Sur la charmante île isolée de Mure, à mi-chemin entre l’Écosse et la Norvège, l’ouverture d’un nouvel hôtel est l’événement que tout le monde attend. Flora MacKenzie, maman depuis peu, et son frère Fintan travaillent d’arrache-pied pour que l’établissement soit prêt pour Noël. Les impressionnantes cuisines du nouvel hôtel réunissent deux nouveaux amis improbables : Isla Gregor, la jeune serveuse qui a quitté le café de l’île, pour rêver d’une vie meilleure dans un véritable hôtel de luxe, et Konstantin Pederson qui travaille dans les cuisines de l’hôtel… mais ce dernier est aussi, secrètement, le fils unique du duc d’Utsire. Konstantin doit faire ses preuves à l’hôtel pour pouvoir toucher son héritage. Arrivé plein de ressentiment, il finit par trouver sa place sur l’île, et découvre grâce à Isla et ses compatriotes une communauté comme il n’en a jamais vue. Alors que les habitants de l’île et les invités VIP se réunissent pour le gala d’ouverture de l’hôtel, l’esprit de Noël est dans l’air. Mais il en va de même pour quelques petits secrets qui vont faire trembler la ville… Le Style Vive et romantique, la plume de Jenny Colgan qui explore toutes les émotions est toujours aussi attachante et a trouvé son public.
Un aller simple pour l’île de Mure
Cette saga est définitivement l’une de mes préférées parmi toutes celles que Jenny Colgan a écrite et j’étais plus qu’heureuse quand j’ai découvert que l’autrice avait écrit deux tomes de Noël (le premier ayant déjà été lu l’année dernière). Si l’univers de Noël n’est pas surreprésenté, il n’en demeure pas moins qu’il flotte dans ce récit une atmosphère cosy et hivernale, notamment en raison de l’emplacement de cette île, située très au nord de l’Ecosse et donc au climat très froid à cette période. Contrairement aux précédents tomes, celui-ci n’est pas centré sur Flora MacKenzie, l’héroïne habituellement principale. Plusieurs points de vue s’enchaînent et celui de la jeune femme s’efface doucement au profit de nouveaux personnages que j’ai apprécié découvrir, tous luttant pour faire de Noël un chouette moment.
Une lecture chaleureuse et cosy pour Noël
Soyons réalistes, ce quatrième tome n’est absolument pas indispensable si on se concentre sur l’intrigue principale mais c’est un tel bonheur de retrouver Mure et ses habitants. Tous les ingrédients dont use Jenny Colgan pour ravir son lectorat sont réunis pour à nouveau passer un agréable moment de lecture. De plus, l’autrice prend le temps d’aborder des thématiques sociétales très fortes entre quelques doses de légèreté et d’humour : le deuil, la maternité, l’écologie, la question migratoire, le changement, etc. Si aucun rebondissement ni grandes surprises ne s’ajoutent au fil des pages, le plaisir d’être auprès des MacKenzie pour les fêtes de fin d’année suffit largement à me combler.
Ce quatrième tome n’est pas indispensable et pourtant, une fois commencé, il est difficile à lâcher. L’atmosphère hivernale qui règne sur ce récit donne envie de se pelotonner sous un plaid au coin de feu. C’est un vrai bonheur de revenir sur l’île de Mure à Noël et d’y découvrir une galerie de personnages tous aussi intéressants les uns que les autres aux côtés de Flora.
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